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Aveiro Djess parle des origines de son titre « Le Nyama »

Invité de l’émission « C’ Comment » sur Canal 2 International, le 25 novembre dernier,  l’interprète du titre à succès « le Nyama », s’est dévoilé et a expliqué les contours de la naissance de ce titre qui fait le tour de l’Afrique et du monde ainsi que la fierté des mélomanes.
 
Aveiro Djess a grandi entre sa maison et le marché Mvog Mbi. Comme tous les prolétaires du monde, il se contentant des petits métiers mal payés, créchant dans des maisons mal famées et se nourrissant comme il pouvait.
 
« J’ai grandi au marché Mvog Mbi. Et je voyais les gens travailler dur. Ils se levaient tôt à 05 heures, pour déballer les marchandises et pouvaient rester au marché de 06 heures à 23 heures. Mes parents n’avaient pas assez d’argent pour nous envoyer tous à l’école. Alors il fallait un peu se battre. Mon père avait le rêve que je devienne footballeur. Mais ce n’était pas facile. Tu sors des entraînements, tu arrives à la maison, et tu trouves qu’on a cuisiné l’Okok. Et pour la récupération, ce n’est pas ce qui est le plus conseillé. Mais je vais essayer, je vais forcer mais ça ne va pas donner. Finalement, c’est la musique qui m’a choisi », témoigne l’artiste.
C’est donc après avoir manqué de faire carrière dans le football qu’il va plonger dans la musique. D’abord DJ, il va devenir par la suite le chanteur adulé que le monde est en train de découvrir en ce moment. « Ce qui m’a inspiré, c’est la vie dans le ghetto. La vie dans les quartiers où je suis né et j’ai grandi. Les quartiers difficiles », fait savoir Aveiro Djess. Et dans cet environnement, le défi était de chercher « le nyama » ( l’argent).
Ainsi, dans sa chanson « le nyama », l’artiste raconte la vie qu’il a vécu, mais aussi la vie qu’il a vu vivre autour de lui. Parlant de la raison du choix des petits métiers comme cible de ses chansons, il réaffirme que son désir c’est de rendre leur fierté à ces ces jeunes qui triment à longueur de journée pour assurer la pitance quotidienne à leurs parents. « J’ai vu des gens être méprisés parce qu’ils étaient des brouetteurs. Or c’est un challenge pour un brouetteur de sortir très tôt le matin pour travailler en sachant que « la mater » va manger le soir. »

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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