André Marie Talla empoche 10 millions Fcfa pour ses œuvres rendues à son pays

Lors d’une interview qu’il nous a accordé tout récemment, le digne fils de Bandjoun nous confiait déjà son projet de création d’une école de musique dans le pays, plus précisément dans la capitale économique Douala ; eh bien, on peut dire que ce chèque reçu des mains du patron du groupe BOCOM présage pour lui un lendemain mirifique : « Je dis encore merci au promoteur de BOCOM Petroleum pour cet acte de générosité, surtout qu’on ne les compte plus, ceux-là qui donnent de leur part pour soutenir des initiatives…cela me pousse à m’investir encore plus dans ma démarche, surtout qu’elle est très importante pour mon pays, dans la mesure où notre musique est en perte de valeur…il est plus que temps de former tous ces jeunes aussi talentueux soient-ils, à tous les métiers de la musique », nous dira-t-il.

Le père de « Je vais à Yaoundé », « Sileha », « Nomtema », « Hot koki » ou encore « Shake shake » délectera les convives d’une prestation digne de ce nom, et le Pdg du groupe pétrolier ne s’est pas gêné de le couvrir d’honneurs qui lui sont bien évidemment dus, quand on reconnait les œuvres rendues par artiste de son rang. Dieudonné Bogné dira avoir rencontré le créateur du rythme Bend skin Tchamassi à Paris, et l’avait trouvé esseulé. Il lui aurait donc proposé de rentrer au pays, transmettre son savoir aux plus jeunes à travers une école de formation en musique et en chant, une proposition que l’artiste a vite fait d’embrasser. Pour Dieudonné Bogné, ce chèque de 10 millions Fcfa n’est qu’une très modeste contribution, comparée à tout ce qu’André Marie Talla a accompli pour son pays.

Rappelons que l’artiste venait tout récemment de boucler sa toute nouvelle livraison au STM Studio (Salomon Tandeng Muna Studio), un album acoustique où se mêles quelques succès d’antan d’auteurs très connus comme Joe Dassin, ses propres tubes, et de nouvelles chansons qui portent bien sûr sa marque de fabrique.