Baboga Monegnoko Marina : « Être Miss ronde et belle du Cameroun m'aura appris à être un leader…»

Baboga Monegnoko Marina est la Miss Ronde 2019, elle a été élue le 22 décembre de la même année. Le 20 décembre prochain 20 candidates seront en compétition pour succéder à Marina. A quelques de la finale, elle nous a accordé en exclusivité cette interview.

Bonjour Baboga Monegnoko Marina, merci d’accorder cette interview à culturebene. Dans quelques jours, vous allez remettre en jeu votre couronne. Quel bilan faites-vous de cette année en tant que Miss Ronde et Belle ?

Bonjour à vous, l’année 2020 a été une année assez compliquée du fait de la COVID-19, Mais aussi, c’était une année de prise de conscience et de remise en question. Prise de conscience de la valeur de la vie et remise en question sur nos façons de faire dans la société. Pour Miss ronde et belle Cameroun 2020 en particulier c’est une année aura enseigné la valeur de la communication, de l’éducation et du partage. Cet enseignement a été tout un processus: les rencontres avec des personnalités telles que Mr. Blazz Design ou encore l’ambassadeur de France au Cameroun les descentes dans des marchés de la capitale et des orphelinats afin d’offrir des kits sanitaires contre la covid-19, les passages dans divers médias, les invitations à divers événements culturels. J’arrive à la fin de mon mandat avec un énorme plus. Que ce soit de ma façon de parler à ma façon de penser, être Miss ronde et belle du Cameroun tout entier, et ce pendant toute une année, m’aura appris à être un leader.

Votre projet lors de votre magistère tournait autour des orphelins, vous avez pu mener à bien ce projet ?

Mon projet a bien que mal été mené. « Bien que mal » dans la mesure où il était difficile, du fait de la COVID-19 d’élargir mon champ d’action. Néanmoins, j’aurais participé à lutte contre le corona en allant éduquer des orphelins sur le sujet et en leur procurant des caches nez et des kits de lavage de main.

Avec le Coronavirus qui sévit, avez-vous rencontré des difficultés tout au long de votre magistère ?

Bien-sûr. C’est clair que le corona virus n’aura aidé personne cette année.

20 Candidates en lice pour vous succéder, un mot sur ces candidates ?

Je leur dirais de compétir sans prétention, de se dire que tout le monde a ses chances de gagner et surtout de s’investir pleinement car cette aventure ne s’arrête pas qu’à une couronne.

Y a-t-il des candidates qui sortent du lot ? On peut avoir des noms ?

Pour moi toutes sont des rondes et belles qui s’assument. Que la meilleure gagne.

Qu’est ce que ce concours vous a apporté sur le plan notoriété, financier…

Ce concours m’a surtout permis de découvrir l’univers culturel très riche de notre pays, de me faire un certain carnet d’adresses, de me faire un « nom » auprès d’une multitude de stylistes et signer pour des projets dont vous entendrez parler très prochainement.

Si c’était à refaire, le referiez-vous ?

Sans hésiter. J’en suis d’ailleurs déjà nostalgique.

Si vous avez des conseils à prodiguer aux candidates…

De lutter à fond pour la cause de celles qui ne n’acceptent pas leurs formes généreuses en particulier, et celles-là qui manque de confiance en générale. Elles sont déjà des modèles rien qu’en prenant part à ce concours.

Vous êtes la 4e Miss Ronde et Belle, quelle relation entretenez-vous avec vos prédécesseurs ? Allez-vous crée un club des anciennes Miss ?

On est en très bon terme. Elles n’hésitent jamais à me donner 2, 3 conseils et à m’assister à chaque fois qu’il le faut. Le club anciennes miss, why not?

Votre style vestimentaire : Afro Chic ou Occidental ?

Afro chic. Ma culture d’abord !

Baboga Monegnoko Marina aime-t-elle cuisiner ? Quel est votre plat préféré ?

Oui. J’aime cuisiner et faire de la pâtisserie à mes temps libres. Je ne dirais pas que j’ai un plat préféré mais plutôt un plat que je consomme assez régulièrement. C’est le Eru.