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Bassek Ba Kobhio : « le festival Ecrans Noirs est une affaire de tout le monde… »

Mr Bassak Ba Kobhio, un mot sur l’envol de cette 16e édition…

Vous savez, nous sommes encore au début pour commencer à faire un bilan ; sinon, le festival en lui-même a bien démarré, il est très vivant, ce qui prouve que la jeune équipe très dynamique d’ailleurs a eu raison de ramener le village du festival au boulevard du 20 Mai, pour pouvoir drainer la foule. Toute fois, j’aimerai quand-même voir plus de monde dans les salles parce que c’est quand-même une grande manifestation cinématographique, même s’il est vrai que lorsqu’on a passé toute une année sans occasion réelle d’aller au cinéma, il est évident que l’envie accusera un sacré coup, même si on vous y convie pour toute une saison.

Content quand-même jusqu’ici, ou vous préférez attendre de voir la suite ?

Nous sommes content, mais je vais dire que le plus dur n’est pas derrière, il est devant nous et oui, attendons de voir les quelques jours qui nous restent.

Et s’il fallait émettre des comparaisons par rapport aux années précédentes, même si nous ne sommes qu’au début de cette 16e aventure, que diriez-vous ?

Si c’est des comparaisons avec des années juste précédentes, oui, mais si c’est pour des années où il y avait des salles de cinéma ou encore des habitudes du cinéma il n’y a pas photo. Vous savez, je l’ai dit tantôt, quand quelqu’un passe toute une année sans avoir eu ne serait-ce qu’une occasion d’aller voir un film et que d’un seul coup vous lui dites « tiens il y a projection d’un film dans tel ou tel endroit… », Il viendra peut être parce qu’il y a la fête ou l’ambiance et peut-être oubliera-t-il l’essentiel qui reste le cinéma. Mais bon, il en reste qui vont dans des salles, sinon nous ne serions plus là aujourd’hui et on en est content. Mais moi, ça me manque cette époque où on allait jusqu’à refuser les gens dans les salles, tellement ça bousculait, les gens s’alignaient devant le guichet une heure avant la projection du film… cependant, je crois fermement que si tout le monde y mettait du sien, ça ira encore mieux et l’industrie du cinéma se verra revigorée.

Mais est ce que cela ne vous motive-t-il pas de créer une ou plusieurs salles de cinéma grâce à votre expérience et même aux Ecrans Noirs, vu que la quasi-totalité des salles ont fermé ?

La salle de cinéma, ce n’est pas qu’un problème de volonté, c’est un problème d’argent et des moyens ; donc nous sommes sur ce projet depuis longtemps et le jour où on pourra le concrétiser on le fera soyez-en sûrs.

Ecrans Noirs, est-ce un challenge personnel à vos yeux ?

Non. Non, pas du tout ; c’est un challenge qui est devenu collectif même si je porte le projet, c’est important de souligner que c’est avec d’autres personnes aussi. Dons, si vous continuer à considérer les Ecrans Noirs comme une affaire de Bassek Ba Kobhio, vous vous trompez complètement. Aujourd’hui je continue, certes, à m’occuper de certaines choses avec les jeunes qui demain, prendront à leur tour le relais. Dont, c’est une affaire de tout le monde.

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