A la uneCamerounInterviewMusique

Arthur Mignon : « Monique Seka est une mère pour moi, il n’y a pas d’idylle entre nous… »

Arthur Mignon : «  Monique Seka est une mère pour moi, il n’y a pas d’idylle entre nous… »

Le jeune batteur professionnel  Arthur Mignon est de retour au Cameroun ; après avoir accompagné plusieurs artistes de renom, il vient présenter son maxi « Vibrer d’amour aux camerounais ».

Depuis prés de 2 semaines qu’Arthur Mignon a foulé  le sol camerounais ;  Culturebene lui tend le micro en vue de vous relater ce qui fait son actualité et ses perspectives.

Qu’est ce qui explique cette sorte de navette que tu fais entre le Cameroun et la France…, décidément la distance n’aura jamais raison de ton amour pour ta patrie ou y a-t-il autre chose?

Rire. C’est juste que je suis né à Paris, mais à l’âge de 4 ans je suis rentré au pays avec mes parents et j’ai passé toute mon adolescence ici avant de m’envoler pour la France à 16 ans ; c’était pour un but précis, intégrer un conservatoire de musique et pour se faire, il fallait passer le Bac français. Je précise que je suis 100% camerounais, de père et de mère originaires du Sud (Bulu).

Tu es de retour au pays aujourd’hui pour promouvoir ton projet musical de 3 titres « Vibrer d’amour », comment les choses avancent –elles ?

Déjà je suis content de revenir au pays, ça me fait énormément plaisir ; vous savez quand on retrouve sa terre, ses origines, il n’y a rien de meilleur. Et puis comme on dit toujours, « avant de savoir ou on va, faut savoir d’où on vient ». Comme vous le disiez tout à l’heure, je suis venu présenter à tous mes frères et sœurs camerounais mon tout premier maxi de 3 titres « Vibrer d’amour ». L’un des titres a d’ailleurs été travaillé avec Monique Séka que je respecte et  apprécie énormément.

Justement, parlant de Monique Séka avec qui tu as très souvent travaillé même dans le cadre de ses spectacles, beaucoup soupçonneraient une idylle entre vous, tu nous le confirme ?

Rire. Non du tout. Monique Séka c’est ma maman en fait. C’est une grande dame qui m’apprécie et me donne pas mal de conseils. Donc aucun lien douteux si ce n’est l’amour professionnel dans le cadre  artistique.

Outre Monique Séka, quels sont les artistes avec lesquels tu as encore collaboré ?

Il y en a tellement, tant sur le plan national qu’international ; je partirai par Petit Pays, K-Tino, Samy Diko, Henri Njoh, Dina Bell, Mokobé ( du 113)… je tiens aussi à dire que bien avant de partir du Cameroun, j’accompagnais pas mal d’artistes dans les cabarets de Yaoundé.

Mais entre ton entrée au conservatoire et aujourd’hui, qu’est ce qui s’est passé concrètement ?

Il s’est passé qu’en 2007 je ressors du conservatoire avec à la poche un certificat de fin d’études musicales et il a fallu que je me concentre sur mes propres projets parce que jusque là j’avais passé le temps à accompagner d’autres artistes. Je voulais moi aussi m’exprimer, j’en éprouvais l’envie, encore que j’avais déjà des titres qui dataient de 15 ans, j’ai essayé avec « Vibrer d’amour » qui a très vite accroché, alors j’ai décidé de continuer.

Depuis ton arrivée, qu’as-tu fait ou comment comptes-tu t’organiser durant  ton séjour au pays ?

Je suis en pleine phase promotionnelle avec mon équipe de communication. Je parcours pas mal de radios et télés au quotidien, je suis sollicité pour le jubilé de Patrick Mboma mais je ferai aussi quelques cabarets.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page