Feros Mamluck : « le Bantou Pôsi n’a pas disparu… »

Parles-nous de tes espérances relativement au projet Yani Africa…

Je crois qu’il est temps maintenant que les jeunes prennent la relève, encore que notre Président (Paul Biya) l’a si bien dit, nous sommes dans le cadre des grandes réalisations ; il est vraiment grand temps pour nous de prendre les initiatives comme Yani Africa, qui va rayonner notre culture aux yeux du monde.

Nous allons si tu le permets, sortir de ce cadre pour parler un peu de toi…, où en est le Bantou Pôsi aujourd’hui ?

Le bantou Pôsi est entrain de travailler dur ; vous savez quand servez le bon repas, il faut faire attention afin de ne pas apporter un autre mets qui pourrait ne pas correspondre aux attentes. Donc pour cela nous travaillons dur, le Bantou Pôsi n’a pas disparu il est toujours là, d’ailleurs bientôt nous serons devant vous, attendez et vous verrez.

On a cru entendre que ton frère Final D aurait signé avec « Empire » de Pit Baccardi ?

Ce que les gens doivent comprendre c’est que Bantou Pôsi est plus qu’un groupe, est un label où chacun a une force. Vous savez, Bantou Pôsi n’empêche pas que X ou Y aille signer où qu’il veuille ou que, si X ou Y en signant avec une autre, que cela ne l’empêche de rester dans le Bantou Pôsi ; c’est-à-dire, que personne ne puisse empêcher l’évolution du Bantou Pôsi. Donc nous pouvons avoir chacun une carrière solo, mais dés que la maison-mère t’appelle, tu as l’obligation d’y répondre. Ce qui est étonnant c’est qu’on ne puisse pas regarder mes projets en France, ni ceux de Guich’K mais ne se concentrer que sur Final D… de toutes les façons Bantou Pôsi existe, Bantou Pôsi continue à travailler, il vous servira bientôt quelque chose.

A-t-il signé ou pas ?

Aucun membre du Bantou Pôsi n’a jamais quitté le groupe ; à vous de comprendre comme vous le voulez.

Tu parlais tantôt de tes projets en France, peux-tu nous en dire plus ?

Moi je suis dans une optique de quelqu’un qui va doucement, quelqu’un qui ne court pas et qui ne travaille pas sous la pression des gens ou qui veuille prouver quoi que ce soit. Je prends mon temps et je prépare mon projet tout calmement entre la France et le Cameroun. Je sais que ma réponse ne vous satisfait pas, mais gardez patience, vous le saurez très bientôt.

Le public camerounais se demande à quand le prochain concert de Bantou Pôsi…, que se passe-t-il ? C’est le cachet qui n’est pas conséquent ? Ou avez-vous décidé de prendre du recul ?

Parfois je trouve que quand c’est trop ça devient laid ; il faut préparer de nouvelles choses à apporter au fur et à mesure. On ne va pas toujours saturer le Cameroun, nous ne sommes quand-même pas les seuls, il y a les jeunes talentueux d’ailleurs qui viennent derrière nous et il faut qu’on leurs laisse aussi de la place ; quitte à revenir après sur la scène.

Feros aurait-il une activité parallèle en dehors de la musique ?

Je suis dans divers projets culturels comme c’est le cas avec Yani Africa, sinon mes businesse d’à côté ne concernent personne, vous comprenez ? Ça ne regarde que moi (rire).

D’aucuns ont semé la rumeur d’une romance entre toi et une européenne et que c’est ce qui expliquerait ta navette entre la France et le Cameroun, contraire au projet dont tu nous a fait part tout à l’heure… que réponds-tu à cela ?

Non, non,non, c’est vrai que je travaille beaucoup avec les européens, mais ce n’est pas du tout ce que vous pensez ; comme les camerounais ont toujours l’habitude de racoler ou donner les fesses (rire) pour leur évolution, mais moi ce n’est pas ça. Je travaille avec une maison européenne certes, mais je ne réside pas en Europe. Je suis entre l’Europe et le Cameroun parce que j’y vais travailler mais je reviens toujours dans mon pays, parce que c’est ici que ça se passe.

A quand l’album que Feros a toujours promis mais qui n’est jamais venu ?

Bah écoute cher ami, j’ai dit que c’est en projet, il y a d’ailleurs plein d’artistes d’ici, d’Afrique et d’ailleurs. Donc l’album arrive.