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Focus sur Halima Aden, premier top model portant un hijab

D’origine somalienne, Halima Aden est née dans un camp de réfugiés au Kenya. En 2017, elle a signé avec l’une des plus grandes agences de mannequins au monde, IMG Models, ajoutant à son contrat une clause selon laquelle on ne lui demanderait pas de retirer son hijab lorsqu’elle travaille.

Halima Aden, née le 19 septembre 1997 dans un camp de réfugiés au Kenya, est un mannequin somali-américain. Elle est connue pour être la première Somali-Américaine à participer au concours de Miss Minnesota USA, en gardant ses cheveux sous un voile. Elle se dit fière de représenter les femmes musulmanes dans la mode. Elle veut bousculer les idées reçues sur ces femmes musulmanes, combattre l’islamophobie, et transmettre un message de tolérance. Elle a acquis rapidement une notoriété internationale, a été retenue par plusieurs créateurs, et a signé un contrat avec IMG Models. Elle fait campagne pour améliorer la sensibilisation et la visibilité des femmes musulmanes et a été ambassadrice de l’Unicef pour les droits de l’enfant.

Au début de juin 2018, de passage au camp de réfugiés où elle est née, habillée d’un voile mauve et d’une large jupe bouffante, elle déclare à propos de ce camp aux officiels, aux humanitaires, aux habitants, et aux journalistes venus accueillir la star qu’elle est devenue : « Oui, il y avait des défis, et il m’arrivait d’avoir des crises de paludisme. Mais à Kakuma, il y avait un réel sens de la communauté ». Puis elle évoque avec humour son arrivée aux États-Unis, à l’âge de 8 ans : « Je me disais : pourquoi ne parlent-ils pas swahili ? Le swahili est la langue qui unit les gens. » En portant le hijab dans les défilés de mode, elle indique vouloir changer le regard sur les musulmanes, et faire accepter par les autres ce choix vestimentaire.

En novembre 2020, elle annonce sur Instagram son intention de quitter le métier, citant des pressions qui l’avaient amenée à compromettre ses valeurs. « C’était dans l’espoir que d’autres femmes musulmanes n’auraient pas à faire le même choix difficile, entre leur foi et leur travail. Je veux que les filles sachent que Halima a pris une décision pour l’équipe. J’ai sacrifié ma carrière pour qu’elles puissent se sentir à l’aise pour s’exprimer dans n’importe quel contexte » , dit-elle.

En 2021, considérée comme une femme qui remet les pendules à l’heure, Halima fait partie de la  liste des 100 femmes inspirantes et influentes du monde entier, publiée par la BBC.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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