Armand Laklass : « Pour conserver une femme , faut savoir bien faire l’amour, mais aussi avoir les moyens…les deux choses vont de pair ».

Où en est ton single aujourd’hui ?

Le single L’homme c’est les reins se comporte très bien ; on se prépare d’ailleurs à sa sortie internationale, puis nous allons enchaîner avec l’album Le temps de Dieu. Vous savez, avec les réalités que nous vivons au pays, mon équipe et moi avons décidé de décliner toute proposition de production jusqu’ici parce qu’aucun producteur ne nous a convaincu. Nous recherchons un producteur certes camerounais, mais qui pense camerounais à l’international. Alors pour avancer, on s’est mis ensemble avec d’autres jeunes artistes talentueux pour créer le label La sorcellerie de la nuit. Avec nos compétences, on a pu sortir mon premier single, et aujourd’hui grâce à Dieu, nos efforts commencent à être récompensés.

As-tu eu à collaborer avec d’autres artistes connus ?

Non, parce qu’il a fallu m’affirmer pour un début. Sinon, les aînés comme Papa Zoé, ou encore Final D me donnent énormément de conseils.

Où trouver tes produits ?

Pour l’instant nous sommes en train de réfléchir sur la stratégie de distribution, avec l’appui du grand-frère Dj SAM ( président de la ligue des DJ africains en France) qui est notre parrain. Je sait que je peux également compter sur le soutien de mon parrain ici à Yaoundé, Alain Dexter, qui me suit depuis la sortie du single.

Je m’en voudrais un peut de pas te poser la question…, c’est quoi cette histoire d’Homme c’est les reins ?

Rire. Très franchement, je pense que nous hommes vivons pour les femmes. Et puis je suis quelqu’un de très direct et de sincère car j’aime dire les choses telles qu’elles sont. Dans cette chanson je donnais beaucoup un conseil ; étant issu d’une famille où les femmes sont majoritaires, je connais un peu ce qu’elles pensent et aussi leurs problèmes. Pour les conserver il faut savoir bien faire l’amour, mais il est aussi important de bien les entretenir, donc avoir les moyens pour… Ces deux choses vont de pair.

Armand, je vais te permettre de conclure, peut-être as-tu quelque chose à ajouter ?

Oui, vous tirer un coup de chapeau. Vous savez, ils sont nombreux qui se disent hommes de la culture et aimer la culture mais ignorent que l’homme de la culture ou le communicateur c’est celui là qui va vers l’artiste et non le contraire. A partir de cet instant, moi je vous respecte pour le geste et l’approche. Que vous soyez venu vers moi me faire une interview juste pour le simple fait que je suis un artiste, pas forcément très connu, me touche beaucoup. Donc continuez dans ce sens.