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Mefú Elise Kameni : « J’ai eu le temps d’apprendre à chanter avec mon père qui avait un groupe traditionnel »

Promotion  du patrimoine culturel et sensibilisation sont   les objectifs de la nouvelle galette musicale  de quatre  titres que vient de mettre sur pied  l’artiste pluriel dimensionnel.

Vous venez de mettre sur le marché discographique un maxi Single intitulé Akhege.  Comment arrivez-vous dans le monde musical, puisque vous êtes plus connu sur le ciel du 7ème art ?

Je n’arrive pas dans le monde musical par hasard, j’ai eu le temps d’apprendre à chanter avec mon père qui avait un groupe traditionnel et j’ai été  chantre au BL pendant plus de 15 ans, mon registre musical était assez complexe, j’ai commencé par des concerts scolaires, ensuite l’accompagnement des autres groupes de musique comme les Bao du Bikbol à l’époque tenu par Pasto et Elems Elemva. Comme je faisais en même temps le cinéma, il a fallu apprendre et il y’avait un choix à faire, sans pour autant lâcher la scène

Le projet Akhege est constitué de combien de chansons ?  Quels sont les thèmes abordés dedans et pourquoi ?

Akhege est constitué de 4 titres ; le principal thème abordé est le changement de mentalité de tous pour un monde meilleur, en clair, c’est chacun qui doit dire non quand quelque chose ne sert pas à l’humain, que de devenir des criminels à col blanc

En vous lançant dans un projet musical quelle idéologie voulez-vous défendre.  Et quels sont vos motivations ? 

    Je tire tout simplement la sonnette d’alarme, face à tous ces situations que nous décrions et qui ne changent pas au fil des temps, chacun doit se regarder dans un miroir et se poser la question de savoir si lui-même n’est pas coupable quelque part. Chacun a la capacité de changer les choses sans attendre que les autres le fassent à sa place.

Mefú Elise Kameni est connue également comme producteur, réalisateur et critique de cinéma.  Est-ce que ce  nouveau projet met fin à votre carrière dans le Cinéma ?  Si non comment comptez vous gérez tout ces casquettes qui demandent beaucoup de temps et de travail ? 

Non au contraire, c’est juste une continuité dans ma carrière, vu que j’ai toujours accompagné les autres en tant que directrice artistique et en tant que chantre ; en plus ma carrière cinématographique ne souffre de rien, je travaille avec les dames de l’Adamic (association des dames de l’image au Cameroun) et nous sommes toujours sur les projets de groupe et des projets personnels. Et il faut s’organiser juste, donner du temps et de la valeur à chaque projet que l’on porte et surtout y croire. Gérer c’est un problème d’organisation, et comme on ne triche pas dans l’art, il faut se consacrer à fond sur ce qu’on fait et aimer, sinon on ne s’en sort pas.

Sur le plan cinématographique, est ce que vous avez des projets pour l’avenir ?  Un mot de fin pour les lecteurs 

Oui je suis en Post Production  pour la sortie de mon film documentaire et une web série. Et plus de films à voir en tant que membre de jury pour un festival. Un mot de fin, ne jamais baisser les bras face à l’adversité, savoir être positif et toujours trouver du temps pour son prochain, ses enfants et sa famille. Ne jamais refuser de partager ne serait-ce que la parole, car avec un mot, vous pouvez sauver des vies.

Propos recueillis  par Sara  Eliane Nématchoua

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