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Qui sont ces jeunes appelés « microbes » qui sèment la terreur dans la ville de Douala ?

Ils ont investi plusieurs quartiers hier soir pillant et agressant les populations. Mais qui sont ces gens difficiles à maitriser ?

Si les ambazoniens ont pris en otage les régions du Nord et du Sud-ouest depuis six ans aujourd’hui, voilà la capitale économique du pays qui est envahi depuis près de deux ans par les jeunes criminels surnommés les « microbes » à cause de leur mode opératoire, semblable à celui des « microbes » de Côte d’Ivoire.

Ages de 12 à 19 ans, ils sortent dans les rues de Douala munis de poignards, de machettes et de gourdins comme ce fut le cas hier soir. Ils agressent, volent, terrorisent et parfois tuent leurs victimes. Ils agissent en groupe, et le plus souvent sous l’emprise de la drogue.

Ce phénomène d’une véritable délinquance urbaine juvénile, né dans une commune de la capitale économique, s’est propagé aux autres quartiers. D’après plusieurs sources, les « microbes », sont exclusivement issus des milieux défavorisés de Douala, sont des mineurs déscolarisés ou analphabètes, désœuvrés, déshérités ou abandonnés par leurs parents.

Rappelons que, Douala était  sous tension hier soir après l’annonce des microbes dans plusieurs quartiers de la ville. C’est au quartier Cité Sic, où, selon des sources, ces délinquants armés d’armes blanches, ont fait irruption, obligeant les fidèles d’une église à vider le lieu. Des cas similaires ont été signalés à Akwa, Beedi, Bonapriso, Makea, Bonamoussadi, Bessengue, Makepe, New-Bell, où les populations ont barricadé leurs domiciles aussitôt prévenus.

Mais pourquoi les autorités n’agissent pas une bonne fois pour toute pour recadrer ces délinquants ? Doit donc d’abord avoir à faire à une hécatombe pour que chacun sortent de sa cachette ? Les camerounais n’ont pas besoin d’avoir un sommeil perturbé. Nous souffrons déjà avec la flambée des prix des denrées alimentaires, Eneo et Camwater.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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