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Polémique autour des obsèques du journaliste Martinez Zogo, voici ce que l’on sait…

Mardi 14 mars, le programme des obsèques du regretté mémoire, Martinez Zogo faisait le tour de la toile. Ce matin on apprend d’actucameroun.com que c’est l’oncle et la demi-sœur de Martinez Zogo qui ont publié ce programme sans le consentement des autres membres de la famille, notamment, la compagne du journaliste et ses enfants, y compris certains membres de sa famille biologique.

D’après le programme des obsèques publié hier, il est dit que, Martinez Zogo, journaliste de la radio Amplitude FM, mort assassiné en janvier 2023, sera enfin inhumé le 1er avril prochain dans son village natal à Etam-Kouma, dans le département de la Lékié, région du Centre. La veillée sans corps aura lieu le 30 mars au palais des sports, la mise en bière le 31 mars à l’hôpital central de Yaoundé suivi du départ pour son village.

Un programme qui fait polémique

Ce matin du mercredi 15 mars, plusieurs personnes contestent le programme des obsèques publié par l’oncle et la demi-sœur de Martinez Zogo. C’est le cas du journaliste Jean-Claude Mbede qui dit que ceux qui ont publié le « programme des obsèques « de Martinez Zogo doivent être arrêtés et punis ».

« Que ceux qui ont publié le programme des obsèques de Martinez Zogo soient arrêtés et punis par la rigueur de la loi. Ils doivent même être entendus comme témoins éventuellement suspects de sa disparition » a commenté le journaliste Jean Claude Mbede.

« Je ne crois pas que ces obsèques auront lieu cette fin de mois comme le souhaite bizarrement la sœur consanguine de Martinez Zogo. Quelle est cette main noire qui a intérêt à voir la dépouille de Martinez ZOGO inhumée en ce moment? L’agitation de cette sœur consanguine à la manœuvre est à interroger ! » a posté sur le sujet David Eboutou.

Rappelons que, âgé de 51 ans, Martinez Zogo a été enlevé par des inconnus le 17 janvier. Assassiné, son corps mutilé a été retrouvé sur un terrain vague le 22 janvier à Ebogo 3, près de Yaoundé. Son cadavre, il a été mis à la morgue et l’autopsie réalisée a révélé une mort des suites de torture, sévices corporels, mutilations…Quelques jours plus tard, le chef de l’Etat a prescrit une enquête mixte Gendarmerie-Police. Plusieurs personnes ont donc été interpellées.

Au terme de trois semaine d’audition, l’homme d’affaires et patron du groupe l’Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga, le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), Maxime Eko Eko, le directeur des opérations de la DGRE, le lieutenant-colonel Justin Danwe, présumé chef d’un commando et une dizaine de ses membres ont été inculpés et écroués à la prison de Kondengui. Le procès se poursuit.

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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