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Affaire Happy d’Efoulan : la famille de l’artiste dédouane son producteur et s’inquiète de l’addiction de leur fils

Dans un communiqué rendu publique, la famille de l’artiste Roger Essindi A.K.A Happy d’Efoulan affirme que ce dernier n’a jamais été séquestré, ni violenté, encore moins harcelé sexuellement par son producteur. Mais que ce dernier souffre d’addiction.

Il y’a quelques jours, l’affaire Happy d’Efoulan qui se plaignait de son producteur Nkodo Serge faisait la Une des médias. Si l’artiste dans un reportage de Canal 2 a affirmé avoir été séquestré, bastonné par son producteur, ce dernier a nié tous les faits mais a plutôt dénoncé le fait que Happy soit accro à la drogue.

Sur la toile, les soutiens à l’endroit du chanteur de mbolé pleuvaient. Certains maudissaient même Serge Nkodo. Voici qu’il y’a quelques heures, la famille de Happy vient trancher l’affaire en dédouanant le producteur et en confirmant que Happy souffre d’addiction aux stupéfiants.

« Contrairement à la version répandue dans l’opinion, notre fils n’a jamais été séquestré, ni violenté, ni harcelé sexuellement par son producteur, sieur Nkodo Serge. Toutes les allégations allant dans ce sens sont montées par des personnes mal intentionnées tapies dans l’ombre du showbiz, dont le seul but est de détourner le petit Roger de sa famille et de ceux qui veulent lui assurer un meilleur encadrement », lit-on dans le communiqué.

Toujours selon les parents de Happy, le problème dont il fait face n’est pas d’ordre contractuel mais plutôt d’ordre sanitaire et psychologique. C’est-à-dire que le gars « mange le banga » et depuis plus d’un mois, sa famille et son producteur cherchent à le sortir de là mais c’est sans compter sur l’entourage du chanteur qui le cache pour l’enfoncer plus et vient derrière organiser des collectes d’argent soit disant pour soigner Happy.

Les parents du chanteur mécontent, disent vouloir engager des poursuites judiciaires dans les prochains jours contre tous ceux et celles qui ont plongé leur fils dans la détresse et qui tentent de tirer profit, de quelque manière que ce soit de son état actuel.

Comme on le dit très souvent, ne vous précipité pas de prendre parti dans une affaire si vous n’avez pas toutes les versions. Tous ceux qui ont soutenu Happy et condamnant son producteur, conseillez maintenant votre « bon petit » d’aller se faire soigner !

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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