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Jean E. Pondi refait l’histoire de Yaoundé

La vedette du jour était Jean Emmanuel Pondi, l’auteur du livre édité chez Afric’Eveil. L’auteur a fait ce qu’il appelle «une analyse géopolitique de la ville Yaoundé de 1890 à 2011». A la question de savoir pourquoi et ce livre et qu’elles ont été ces motivations ? Il répond : «la majorité des habitants de Yaoundé y vivent sans savoir où ils se trouvent. Il est inconcevable que les gens restent dans l’ignorance de la bellitude.»

Selon lui, même certains diplomates, qui écrivent des livres font le tour de la ville et des aéroports pour ensuite faire des fausses déclarations. «(Re) découvrir Yaoundé une fresque historique et diplomatique de la capitale» est un livre de 160 pages divisé en cinq chapitres avec une cinquantaine de photographies dont celles des messieurs tels que Coron qui est arrivé au Cameroun en 1935 à l’âge de deux ans, Warda dont un carrefour, en face du collège de la Retraite porte son nom. L’on y retrouve également les photographies du haut commissaire Hans Dominic etc.

L’auteur, à travers ce livre situe les lieux géographiques ayant marqué l’histoire de Yaoundé, capitale du Cameroun. Il s’agit par exemple de cette de salle de lecture du centre pilote, juste en face du ministère des Finances, qui a abrité toutes «les grandes décisions de ce pays, notamment avec l’élection du premier président Ahmadou Ahidjo le 5 mai 1960 y ont été prises», a noté l’auteur de ce livre historique.

Les réunions de l’Atcam, Arcam et Alcam, l’assemblée nationale s’y sont tenues ; la généalogie du palais des hauts commissaires de 1930 à 1960 et 1960 à 1961. L’histoire du carrefour Warda, celui de Coron, la boulangerie Calafatas, des quartiers Briqueterie, Hypodrome, Dakar, Omnisports y est racontée. Tous ces quartiers sont d’après l’auteur des groupements autochtones.
Pendant la cérémonie, il a été noté que Yaoundé ne reflète pas les autres capitales telles que Abidjan, Kinshasa, elle est l’une des rares capitales africaines qui n’a jamais connu des guerres inter religieuses ou interethniques. La cible principale étant les élèves des classes de premières et terminales, il n’en demeure pas moins que tous les Camerounais et même les étrangers sont concernés par le livre. Car, certains étrangers tels que le grecque Kyriakidés est arrivé au Cameroun en 1947 ou encore le Français Repiquet qui lui est arrivé en 1925. Pour chuter Jean Emmanuel Pondi a lancé que «ce n’est pas les autres qui vont faire l’histoire de notre pays. C’est à nous de l’écrire», a professé l’enseignant d’université.

source: camerpress.net

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