Jonas Yédidia Alirou : « Le bilan du projet Youth Games for Vaccinee est satisfaisant…»

Jonas Yédidia Alirou, coordonnateur national de family club fait le point sur le projet Youth Games for Vaccine lancé le 29 Mai et qui s’achève le 28 juillet.

Bonjour Jonas Yédidia Alirou, nous sommes rendus à la 2e journée de Youth for vaccine ici du côté de Yaoundé 6, à la sous-préfecture de Yaoundé 6. Voilà globalement comme c’est un programme qui a été lancé le 29 mai et qui s’achève le 28 juillet alors quel bilan à mi-parcours ?
Le bilan est satisfaisant parce que nos équipes dans certaines régions ont déjà bouclé les animations dans les districts de santé concernés par le projet. Dans la région du Nord, le projet est clôturé ; dans la région de l’ouest également c’est clôturé ; dans la région de l’Est, ça clôture aujourd’hui. Il reste à mener les activités dans les régions de l’Extrême-Nord, du Centre et de l’Adamaoua ou les activités sont en cours. Les activités nous ont permis déjà de faire vacciner plus de 3000 jeunes contre le HPV, le virus qui cause le cancer de l’utérus, le cancer de l’anus, le cancer du pénis, le cancer de la gorge. Donc c’est satisfaisant pour le moment. Nous avons même réussi à faire vacciner les jeunes dans les districts zéro dose, des districts où ce vaccin ne passait pas. Nous avons déjà mobilisé plus de 10.000 jeunes dans les districts où les activités se sont déjà déroulées donc les résultats sont satisfaisants. C’est 50 arrondissements qui sont concernés par le projet mais nous n’avons pas encore couvert tous les 50 arrondissements. C’est la semaine prochaine que nous allons par exemple lancer le projet dans la région de l’Extrême-Nord, qui a elle seule compte 14 districts de santé. La région de l’Adamaoua est en cours, la région du Centre également est en cours donc les activités se passent bien.

C’est un projet qui a été financé par le GAVI c’est ça ?

Oui nous avons reçu un financement de GAVI, c’est à dire l’organisation qui achète et donne des vaccins dans la plupart des pays. L’organisation qui finance la vaccination dans tous les pays. Donc c’est l’organisation-là qui nous a donné le financement à travers le ministère de la santé publique, à travers le programme élargi de vaccination. Et là nous recevons l’appui technique du ministère de la santé à travers le programme élargi de vaccination et le ministère de la jeunesse à travers les CNPJ. Nos animations s’organisent dans les CNPJ où nous mobilisons les jeunes comme vous avez vue ici. Nous organisons des concours de danses, les concours de chaises, les matchs, les petits goals, les jeux d’intelligence sur la vaccination et nous donnons des cadeaux notamment les fournitures scolaires, les savons, des brosses à dents, tout ce qui peut aider soit à l’éducation ou la promotion de la santé.

Les parents ne sont-ils pas réticents ?

Non nous n’avons pas de réticences. Vous avez constaté ici que les enfants sont venus avec des parents, c’est des parents même qui encouragent les enfants à jouer avec nous. Il y a également une équipe de vaccinateurs dépêchée par le district de santé qui est là pour vacciner les jeunes. Tant de parents sont consentants ils envoient leurs enfants se faire vacciner. Nous, notre travail est l’éducation aux bonnes pratiques sociales. Le ministère de la santé c’est la prestation vaccinale. Le ministère de la santé envoi des vaccinateurs qui sont là pour capitaliser au cas où notre message parvient à convaincre des parents qui font vacciner leurs enfants.

Du 29 à aujourd’hui, vous avez eu à vacciner combien de jeunes ?

C’est déjà plus de 3000 personnes dans les différents districts de santé. Mais je ne peux pas vous donner avec exactitude, parce que les chiffres, nous les recevons au fur et à mesure. Ce matin seulement à Djohon par exemple et à Banyo c’est 600 jeunes qui ont été vaccinés, à Djohon 450 et l’activité est en cours. C’est-à-dire ils nous envoie nous ont fait le monitoring.
L’objectif c’est de sensibiliser 100.000 jeunes, améliorer leurs connaissances sur la vaccination, sur la promotion de la santé, comment eux ils peuvent promouvoir leur propre santé, comment eux ils peuvent contribuer à appliquer la bonne hygiène et éviter la maladie. Ça c’est pour ce qui est de l’éducation. Mais contribuer aussi à faire vacciner 5000 jeunes dans 50 districts de santé.

Merci.