Le mari de Charlotte Dipanda réagit aux accusations de violences sur les femmes !

À la suite des accusations de Cédric Doumbè samedi, Fernand Lopez, a reconnu avoir été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Mais il jure avoir changé.

Vainqueur expéditif par K-O. de Jordan Zebo, samedi au Zénith de Paris, Cédric Doumbè a proféré des accusations de violences conjugales à l’encontre de Fernand Lopez, son ancien entraîneur et coach de son adversaire du soir. « Celui qui a pris ce K.-O., c’est celui qui frappe sa femme, qui frappait son ex-femme », a-t-il déclaré dès la fin de son combat au Zénith de Paris.

Interrogé par les médias, quelques minutes plus tard, Cédric Doumbe va renchérir : « Je tenais à ce que les gens sachent quel était mon deuxième combat… Mon premier combat, finalement. Parce que, comme je l’ai dit : ‘Ce n’est pas Jordan que je combats, il faut changer l’affiche, c’est Fernand Lopez que je combats. Ce sont les violences faites aux femmes que je mets K.-O., c’est celui qui frappait sa femme quand j’étais dans sa salle, et voilà la raison pour laquelle j’ai quitté sa salle. »

A la question de savoir pourquoi cette sortie maintenant, le combattant de MMA de 31 ans a ainsi répondu : « Pourquoi cette sortie ? L’émotion faisait que j’en avais marre de le protéger. C’était plus la victime que je voulais protéger, pour qu’elle ne soit pas exposée. Puis je me suis dit : ‘Non, c’est le bon moment, pour que les gens comprennent enfin pourquoi je suis parti de cette salle. Pourquoi je n’aime pas cette personne. »

Interrogé sur les détails de sa connaissance des faits, étant donné la gravité des accusations proférées, Doumbè a rétorqué : « C’est quelque chose que j’ai vécu, au téléphone en live, et j’ai appelé la police, qui est intervenue (…) On peut le vérifier auprès de la police. Le journaliste indépendant Romain Molina a posté sur X (ex Twitter), au sujet de cette affaire dont il se dit au fait de longue date : Je sortirai les documents ce dimanche. » Parole qu’il a tenu car hier dimanche, il a balancé une lettre du tribunal sur l’affaire de son ex coach.

Le mari de Charlotte Dipanda admet des actes de violences conjugales

Au lendemain des accusations de Cédric Doumbè, dans un entretien accordé au Parisien, le coach de MMA Fernand Lopez, a reconnu des actes de violences conjugales datant de 2018, pour lesquelles il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. « J’ai été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales il y a 5 ans. Je veux préserver ma famille, j’ai une petite fille de 7 ans avec mon ex, c’est dur pour elle. J’ai une autre fille de 11 ans. Un jour, j’ai commis ce geste. Le geste que je regrette le plus de toute ma vie. J’ai levé la main sur mon ex-conjointe, une gifle, ça a été une catastrophe. »

Charlotte Dipanda a dit « OUI » à Fernand Lopez

Lopez a assuré être désormais « un autre homme ». « J’ai passé une nuit horrible. Mon ex a demandé à Cédric d’arrêter de parler d’elle en public. On essaie de reconstruire une vie de coparentalité et une personne vient se mettre au milieu, en donnant l’impression qu’il lutte contre les violences conjugales. […] Oui, il faut pointer du doigt les violences conjugales, mais pas quand la justice a déjà fait son job. »

« La déclaration de Cédric Doumbè n’a pas pour but d’aider la cause féminine. Cela fait cinq ans qu’il continue d’écrire à mon ex alors qu’elle veut qu’il arrête de parler de moi. Quelqu’un qui veut marquer le coup avec des déclarations à l’emporte-pièce, c’est dangereux. Il ne se rend pas compte qu’il détruit des tissus familiaux. »

Et de conclure : « Je serai qualifié comme quelqu’un de violent pour le reste de mes jours. Il n’y a pas plus lourde condamnation que celle que je me suis infligée à moi-même, celle d’avoir été un homme qui a été violent avec sa femme. On se sent comme une merde. »

« Ce n’est pas Jordan que je combats, il faut changer l’affiche, c’est Fernand Lopez (le coach de Zebo) que je combats », a-t-il lancé. « Ce sont les violences faites aux femmes que je mets K.-O., c’est celui qui frappait sa femme quand j’étais dans sa salle, et voilà la raison pour laquelle j’ai quitté sa salle », a-t-il ajouté.