A Santa Rita do Sapucaí au Brésil, une prison fait pédaler ses détenus pour produire de l’énergie en échange d’une réduction de peine.
Pédaler pour produire de l’énergie en échange d’une réduction de peine, tel est le projet novateur auquel participent les détenus de la prison de Santa Rita do Sapucaí, au Brésil. L’électricité obtenue sert à illumine la ville.
Installés dans la cour de l’établissement, l’énergie produite par les coups de pédales est transmise à deux batteries grâce à des courroies. L’idée vient du juge de la ville, José Henrique Mallmann, qui, a découvert que certaines salles de gym utilisent l’énergie créée par leurs vélos.
Au départ, ce projet a été accueilli avec méfiance avant de gagner l’adhésion des détenus. « C’est un remède à l’oisiveté, et, au bout de seize heures de pédalage, ils gagnent un jour de remise de peine », souligne le magistrat.
La loi n’oblige pas les prisonniers à participer à cette initiative, mais ils y voient leur intérêt. En effet, outre leur réduction de peine, ils entretiennent leur forme, et cela a changé l’ambiance au centre pénitentiaire. « En pédalant, ils se sentent utiles », estime le directeur de l’établissement, Gilson Rafael Silva. « Ils gagnent un peu de liberté et produisent de l’énergie, une énergie propre en plus – le développement durable est très en vogue. »
Face au succès de ce dispositif, les autorités de la prison de Santa Rita do Sapucai prévoient d’installer davantage de vélos dans un avenir proche.
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