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L’histoire derrière 4 featurings de l’artiste camerounais Cysoul

Fouda Etoundi Cyril A.K.A Cysoul, né dans la ville de Mbalmayo, au centre du Cameroun, a commencé à chanter dans différentes chorales dès l’âge de 9 ans avant de s’installer à Yaoundé avec sa famille. C’est en participant à un concours organisé par une célèbre marque de soda en 2011 que l’on découvre son talent de chanteur. Il s’installera brièvement à Douala en 2017 où il enregistrera plusieurs reprises dont celle de l’artiste KO-C qui obtiendra un succès d’estime et marquera le début de sa carrière professionnelle. En 2019 il sortira son premier album « Akiba » qui signifie « Merci », un opus de 12 titres qui passe du bikutsi à la Nu-soul. Cysoul représente le Cameroun avec le titre « Emma ». Aujourd’hui, il a à son actif plusieurs featuring avec différents artistes camerounais. Dans une interview accordée à Brut Afrique, il a raconté l’histoire derrière 4 de ses featuring.

  1. « Salazar » avec Tenor

C’est après que Tenor ait apprécié son deuxième Ep « Illusion » que ce dernier lui a demandé d’écrire une chanson ou ils pourraient collaborer. C’est ainsi qu’est né le featuring « Salazar ». « On est d’abord venus au studio, la première fois, on a essayé de faire un truc, mais ce n’était pas vraiment ça. Ca ne parlait pas. Il me disait : s’il faut qu’on fasse un feat, il faut que ça fasse un boum, quoi’. Donc je suis retourné à la maison, j’ai réfléchi et puis sur un gimmick bikutsi, que mon papa aimait écouter quand j’étais plus jeune, je me suis permis de créer dessus et ça donné ce que ça a donné », raconte le jeune artiste.

  1. « Doucement » avec Pit Baccardi

Voyant Pit Baccadi comme un ami, un grand frère, il n’a pas eu du mal à lui demander un feat. « Pit Baccardi, déjà, c’est mon Capo. Dans la major Universal, c’est beaucoup plus lui qui s’occupe de tout ce qui est musique et tout c qui est en trait avec le Cameroun. Donc là, je connaissais déjà cette casquette-là. J’avais jamais fait de feat avec lui ou envisagé de faire un feat avec lui, donc voilà. Et là, on est, je crois, peut-être à un mois ou deux de la finalisation de l’album et je lui fis écouter le dernier truc que je fais. Je dis : ‘moi je te vois bien dessus.’ parce qu’il fallait du rap. il dit ‘Ouais’. Il est d’accord et puis moi, ça m’a fait plaisir. On est allé au studio, j’ai reposé les voix qu’il fallait poser. Il a essayé d’écrire un truc vraiment vite fait, il a posé. C’était nickel, propre. J’ai juste fait quelques backs sur son couplet et le son était bouclé. »

  1. « Ndolo Bobe » avec Lydol

Alors que tout le monde pensait que Cysoul et Lydol entretiennent une relation amoureuse, les deux artistes préparaient plutôt une ‘bombe’ pour le plaisir des mélomanes. « Elle était en studio déjà, elle avait écrit la chanson, elle me dit ‘viens, je pense que ça, on peut le faire ensemble’. J’ai vraiment une relation particulière avec elle. Donc ce n’est pas artiste-artiste. Quand elle m’appelle c’est vraiment Lydol qui m’appelle, c’est la personne. Donc je viens, j’écoute, je dis : ‘ouais ! C’est doux, et tout.’ Donc je commence A ndol’ango, ndol’ango et c’est la panique dans le studio. On se dit : « c’est le hit ».

  1. « Pardonner » avec Locko

« Pour ce feat-là, on n’a pas non plus mis beaucoup de temps. On s’était vus avec Arthur quelques jours avant. On avait un show au même endroit. Quand je finis la prestation, je le vois, il est dans sa voiture, je grimpe, je lui dis : ‘on n’a jamais fait un truc ensemble, il faut qu’on le fasse surtout qu’il avait son album « Era » qu’on était en train de teaser, et Fulbert était déjà dans sa voiture quand je suis entré mais je ne l’ai pas remarqué. Du coup, il répond il dit : ‘oui, il faut qu’on fasse un truc tous les trois.’ Je dis : ‘ouais, tranquille.’La semaine d’après, il était un peu malade, mais on est arrivés chez lui, il y avait déjà son beatmaker, Oken, qui avait déjà tapé une petite prod, là. On décide d’aller, on choisit les accords. On a mis beaucoup plus de temps à choisir les accords, le rythme dans lequel on va poser, que pour poser, en fait. Parce que c’était Locko, Fulbert et Cysoul. Meme si on chante pour les femmes tous les trois, ce n’est pas toujours dans les mêmes rythmes. Donc il fallait trouver un truc qui allie les trois façons de faire, en fait, pour que chacun puisse se retrouver sans pour autant sortir de sa zone de confort. Et une fois qu’on a trouvé ça, c’était parti ! »

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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