Il y a peu, la BBC a dévoilé, dans un documentaire, comment le défunt leader d’une méga-église, TB Joshua, a commis les crimes ignobles.
Décédé il y a deux ans, le chef de la Synagogue Eglise de toutes les Nations (SCOAN) est au cœur du débat sur les réseaux sociaux après la sortie d’un documentaire de la British Broadcasting Corporation (BBC), portant sur les violences qu’il a fait subir à ses disciples de son vivant.
Dans ce documentaire, les victimes disent avoir été violées et avoir subi des avortements forcés pendant près de 20 ans dans un complexe secret de Lagos. Jessica KAIMU, de Namibie, dit avoir vécu pendant cinq ans ce calvaire. Elle fait savoir que c’est à 17 ans que TB Joshua la violé pour la première fois et ajoute que les viols ultérieurs commis l’ont amenée à subir cinq avortements forcés pendant son séjour. « Il s’agissait de traitements médicaux de type détourné que nous subissions. Cela aurait pu nous tuer », a-t-elle déclaré à la BBC.
Cette enquête de la branche africaine du media britannique est menée en collaboration avec la plateforme médiatique internationale Open Democracy. Plusieurs des anciens membres de l’Église qui s’expriment officiellement pour la première fois disent qu’ils ont passé des années à essayer de tirer la sonnette d’alarme, mais ont été, à chaque fois, réduits au silence. Tout est contenu dans une vidéo YouTube divisée en trois parties et qui dure plus de 150 minutes dont le titre est : « Disciples : le culte de TB Joshua ».
Le fondateur de la SCOAN est également accusé d’avoir simulé « ses guérisons miraculeuses » qui ont été diffusées à des millions de personnes dans le monde. Les témoins de cette analyse proviennent principalement de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Ledit rapport se penche aussi sur l’effondrement en 2014 d’une maison d’hôtes dans la SCOAN, une propriété appartenant à TB Joshua, qui a entrainé la mort d’environ 116 personnes dont des étrangers en majorité.
Les témoignages les plus choquants
🔹 Le Pasteur était très violent, très autoritaire, très contrôlant et hyper narcissique. Il n’hésitait pas à s’en prendre physiquement à ceux qui osaient le contrarier, à soudoyer et corrompre les politiciens pour masquer ses cr*mes, et séparer les gens de leurs familles (afin qu’ils soient à son service).
🔹 Plusieurs femmes (associées, prédicatrices, femmes de ménage, etc…) dans le documentaire, décrivent en larmes comment elles se sont faites violer, séquestrer, intimidé et battre par le prophète. Dans ses appartements situés au 5e étage de la Synagogue Eglise de Toutes les Nations, il n’hésitait pas à faire appel à ses servantes, ou à demander qu’on lui cherche des « vierges » afin qu’il accomplisse sa besogne.
🔹 Il détestait sa propre fille issue d’une relation extra-conjugale, et l’avait forcé à adhérer à son ministère fin qu’elle ne puisse jamais y quitter les lieux. Représentant la honte de son discours pieux, il avait donné le droit à tout le monde de battre cette dernière si jamais elle se comportait mal, et n’avait pas lui-même hésité à la battre et à l’enfermer pendant des mois dans une pièce, le jour où elle s’est rebellée contre lui.
🔹 Ses « garçons de chambre » n’hésitent pas à raconter des histoires sordides sur lui comme le fait qu’il leur demandait de dormir au sol, sur le carreau de ses toilettes, ou alors le fait qu’il oignait du miel sur l’entrejambe de ses sous-vêtements blancs, ou alors le fait qu’il avait les photos de ses employés sur un endroit en montagne où il se rendait souvent la nuit.
La conclusion d’une trentaine de personnes ayant participé à ce documentaire est unanime: Ce monsieur était le diable personnifié. Pleurs, Sanglots, étonnements et peurs, sont les éléments qui transparaissent tout au long de cet exposé.
Né sous un signe mystique, le Nigérian TB Josuah a surfé toute sa vie sur un business religieux qui enthousiasmera ses fidèles et fera grincer quelques dents. Tel un génie de la communication, il créera et dirigera, à Lagos, l’Église Synagogue de toutes les Nations (Scoan), s’attribuant de nombreux « miracles » comme des résurrections ou des guérisons du sida. Il séduira de nombreuses célébrités africaines du sport, de la politique ou du showbiz. En 2011, le magazine Forbes estimait sa fortune entre 10 et 15 millions de dollars.
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