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Fait divers : elle traite son « pointeur » d’agresseur, à l’arrivée du titulaire

C’est l’histoire de Philomène Jeanine, 32 ans, qui, coincé par son « sponsor », Félix vivant à Yaoundé a traité son « pointeur », André d’agresseur.

Dans la nuit de mardi à mercredi à Nkolmintag (Douala II), les populations ont vécu une histoire peu ordinaire. Une femme répondant au prénom de Philomène Jeanine, 32 ans, après avoir  invité son « pointeur », André Demaison B, 35 ans, vendeur à la sauvette, à dormir chez elle, va soudain se mettre à crier « au voleur », demandant aux gens de venir la sauver.

Un instant avant, quelqu’un a sonné à la porte de Philomène, la même personne l’a appelé au téléphone. Sachant donc qu’il s’agit de Felix A, 44 ans, le « sponsor », celui qui paie le loyer de l’appartement (100 000 F CFA) qu’elle habite et qui l’a par ailleurs équipé, il a fallu qu’elle trouve une solution vite fait pour sortir du pétrin dans lequel elle se retrouve.

Philomène se met à crier au secours. Entendant les appels de détresse de sa copine de l’autre côté de la porte, Felix qui attend qu’on vienne lui ouvrir se met aussi à crier. On est à Nkolmintag, très vite, des gens rappliquent armés de bâtons, et autres gourdins. Entre temps, Félix a ouvert la porte. Philomène sort de l’appartement donnant l’impression d’avoir bousculé un tiers pour sortir. Les voisins qui sont arrivés, se jettent dans la maison et le prétendu bandit qui n’est autre qu’André Demaison est passé à tabac.

Subissant les coups, André essaie de s’expliquer mais personne ne l’écoute. Il aura la vie sauve grâce à l’arrivée de deux nouveaux voisins qui vont le reconnaitre et vont expliquer à la foule qu’il ne s’agit pas d’un voleur. Saisie, la gendarmerie arrive. L’un des gendarmes reconnait à son tour André comme le vendeur qu’il est. Philomène maintient qu’il s’est introduit chez elle comme un bandit.

André qui peut enfin s’expliquer déclare que Philomène est sa copine, et il ignorait l’existence d’un autre homme dans l’équation. Il confie que certains mois, il aidait d’ailleurs pour le loyer. Puis il indique une bassine de vêtements trempés aux toilettes que la femme devait laver le matin pour lui. Il montre d’autre repassé dans le placard, ainsi que deux paires de tennis dans la chambre, lui appartenant. C’est là où tout le monde se rend compte qu’en fait, Philomène jongle avec deux hommes.

Félix a souhaité que tout soit tiré au clair à la brigade. Au terme des auditions, il a demandé à Philomène de quitter l’appartement même s’il restait encore huit mois non consommé.

 

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