La semaine dernière, le gouvernement malgache a annoncé avoir pris le décret imposant cet acte chirurgical pour les criminels, marquant ainsi une nouvelle ère dans la législation pénale du pays.
Madagascar est désormais l’un des pays les plus répressifs au monde contre les violeurs d’enfants. « Le décret fixant les modalités d’application de la peine de castration chirurgicale a été adopté », indique, sans plus d’informations, le communiqué de presse du dernier conseil de gouvernement.
La castration chimique ayant été jugée inconstitutionnelle, seule la castration chirurgicale a été promulguée. Et ce, en dépit des controverses. Cette peine, « visant, selon le gouvernement, à dissuader les crimes sexuels et à prévenir la récidive », reste fort critiquée. Son éthique et son efficacité n’ont cessé, ces derniers mois, de diviser l’opinion publique et les experts internationaux.
De nombreuses ONG de défense des victimes de viols ainsi que la Conférence des évêques de Madagascar s’étaient érigées contre cette loi. Amnesty International et l’ancienne ambassadrice de l’Union européenne avaient quant à eux dénoncé cette pratique, l’estimant « cruelle », « inhumaine » et « incompatible avec les normes internationales relatives aux droits humains ».
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