Nigériane de nationalité, elle est connue pour son hip-hop bien en forme, ces lyrics incisifs, et ses prises de position plutôt féministes. Allons à la découverte de TENI THE ENTERTAINER.
Issue d’une famille d’artistes, Teni (31 ans) n’est pas arrivée à la musique par hasard. Elle débute très tôt. En effet, elle jouait déjà de la percussion à l’âge de 2 ans. À 4 ans, elle s’est produite devant des gouverneurs régionaux dans l’ouest du Nigeria, à Yoruba, d’où elle est originaire.
Sur les bancs du lycée, elle monte sur scène lors des divers évènements scolaires. Mais sa carrière débute réellement en 2016 lorsqu’elle signe avec le label Fingers du chanteur nigérian Shizzi. Son timbre vocal et ses compositions lui vaudront de taper dans l’œil de Davido, pour qui elle écrira le morceau « Like Dat » qui eut un succès retentissant. Un tremplin qui lui permettra de faire reconsidérer le rôle du ghostwriter au Nigeria où beaucoup trouvent encore tabou le fait pour un artiste d’écrire des chansons pour un autre.
Après de nombreux freestyles sur Instagram qui lui permettent d’attirer un nombre importants de followers, elle sort en Juin 2018 le titre « Askamaya » qui lui vaudra d’être désignée « Rookie de l’année », aux Headies Awards 2018.
Dans un pays paternaliste, conservateur et religieux comme le Nigeria, rares étaient pourtant ceux qui auraient prédit une telle ascension fulgurante à la gloire de Teni, garçon manqué, autoproclamée « vice-présidente de l’association des personnes grasses ». Insensible aux pressions qui dominent le secteur du divertissement (être belle, être mince), la jeune femme s’assume et préfère les couvre-chefs aux extensions de cheveux ultra-lisses et les pantalons de jogging aux minijupes.
C’est tout le contraire de sa sœur Niniola, autre grand nom de la musique nigériane, qui ne se déplace jamais sans ses immenses talons aiguilles, ses faux-cils et ses longs ongles manucurés. « Même quand on était petites, elle a toujours fait la diva », confiait Teni, parlant de sa sœur, au micro de l’AFP. Pour Teniola, « le plus grand combat dans la vie, c’est de savoir être soi-même. »
De la même manière, lorsque l’on l’appelle féministe, Teni a une vision plus élargie : « Est-ce que le terme humaniste existe plutôt ? », s’interroge-t-elle. « Moi, je veux juste que tout le monde soit traité de manière égale. Les hommes, les femmes, les riches, les pauvres. Je veux qu’on traite un petit employé de la même manière qu’on me traite », dit-elle.
Une chose est certaine en tout cas, Teni marque son époque et on n’a pas fini d’entendre parler d’elle puisqu’elle nous revient avec le titre « Happy », en featuring avec Daphné.
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