5 choses à savoir sur Michaela Mabinty Deprince, la danseuse étoile decedée

La danseuse étoile américaine Michaela Mabinty DePrince, d’origine sierra-léonaise, est décédée à l’âge de 29 ans. Voici 5 choses à savoir sur elle.

Michaela Orpheline de la guerre civile en Sierra Leone (1991-2002)

Née Mabinty Bangura, en Sierra Leone, Michaela DePrince a été envoyée dans un orphelinat à l’âge de trois ans suite à la mort de ses deux parents pendant la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1991 et 2002. Atteinte du vitiligo (une maladie provoquant une dépigmentation de la peau), elle a été victime de maltraitance et de malnutrition. « Nous étions classées par numéros, et le numéro 27 était le moins apprécié et c’était mon numéro, donc j’avais le moins de nourriture, le moins de vêtements etc. », déclarait-elle à Associated Press en 2012. Après une année passée dans cet orphelinat, Michaela DePrince avait été adoptée à l’âge de 11 ans par un couple d’Américains. Et c’est là que sa vie va changer.

DePrince « était entrée dans l’histoire en devenant la plus jeune première danseuse du Dance Theatre de Harlem (à New York)

Sur CNN, Michaela expliquait que c’est à l’âge de 3 ans qu’elle a vu pour la première fois une danseuse étoile sur la couverture de magazine. Elle s’est fait remarquer en 2012 dans le documentaire First Position de Bess Kargman. Après avoir décroché son diplôme la même année, à l’école Jacqueline Kennedy Onassis de l’American Ballet Theatre, elle est devenue la danseuse principale du danse Theatre of Harlem.Elle a ensuite dansé au sein du Dutch National Ballet, puis du Boston Ballet.

Elle a fait une apparition dans l’album visuel de Beyoncé « Lemonade »

En effet, en 2016, la danseuse étoile a fait sensation en apparaissant dans le clip « Freedom » de l’album « Lemonade de Beyoncé. Michaela a expliqué qu’elle pensait d’abord que c’était une blague. Puis son reve est devenu réalité lorsqu’elle s’est envolée pour la Louisiane pour tourner le clip.

Elle était une humanitaire

Malgré son succès, celle qui a passé une grande partie de sa carrière à promouvoir l’inclusion des danseurs noirs dans le ballet n’a jamais oublié son enfance. C’est pourquoi elle était devenue une humanitaire et avait toujours exprimé son souhait d’ouvrir une école de danse et d’arts au Sierra Leone.

Elle était une militante engagée

Michaela s’intéressait beaucoup au droit des enfants touchés notamment par les conflits. Elle a été ambassadrice de War Child Holland et a organisé son gala Dare Dream, consacré à la promotion du bien-être et de la santé mentale des enfants vivants dans des zones de guerre.