
Sophie Darel, Présidente d’Evidence Media, association à but non lucratif basée à Yaoundé qui lutte contre le cancer. Elle nous parle du combat de son association contre le cancer.
Evidence Media, association qui lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus. Qu’est-ce qui vous a motivé à mettre en place cette association ?
En fait, l’association, elle existe depuis deux mois, mais nous œuvrons dans la culture depuis très très longtemps et notre objet dans la société ne nous permettait pas de mener certains combats, qui nous sont très chers comme par exemple le combat du cancer. Nous avons donc crée cette association parallèle pour mener des combats tel que celui-ci. Là nous avons commencé par octobre rose qui est le mois mondial pour la lutte contre le cancer, mais nous allons mener d’autres combats tels que les maladies mentales, le harcèlement, le VIH, bref l’humain est au cœur de notre association.
Relativement à octobre rose, est-ce que vous pouvez nous dresser le bilan des activités ?
Oui, nous sommes plus que fières du bilan. Nous l’avons élaboré tout à l’heure avec notre partenaire, nous avons eu plus de 500 participants pendant tous les dimanches depuis le 13, le 20 et ce matin le 27, nous avons eu plus de 500 participants. Je pense que vous voyez les images qui défilent derrière. Et nous avons eu des partenaires chocs par exemple la fédération camerounaise de namboudo. Pour cette fédération ? Parce que le combat d’Evidence Media, il est global en fait. On se dit qu’on peut mener un combat, combattre la maladie, mais il faut allier trois éléments essentiels qui sont : une activité sportive régulière, une alimentation saine équilibrée et évidemment un auto-diagnostique ou un diagnostic auprès d’un personnel médical.
En termes de perspective, que prévoit faire l’association après octobre rose ?
En fait nous n’allons pas nous arrêter là parce qu’après le mois d’octobre, le cancer malheureusement ne s’arrête pas. On aurait aimé que ce soit le cas, mais vu qu’il ne s’arrête pas, on va continuer à le combattre. Donc nous allons continuer à mener des actions telles que des séances de sport, de fitness tous les dimanches avec la fédération camerounaise de nanbudo, nous avons une équipe de nutritionniste aussi qui éduque la femme à mieux équilibrer son alimentation, et nous avons aussi un partenaire choc comme je l’ai souligné tout à l’heure, clinique Ben’s c’est une clinique bénévole qui fait dans tout en fait, dans le secteur médical dans sa globalité, mais nous avons travaillé plus avec la branche cancer. Donc nous avons eu le docteur Fonkou qui a travaillé sur le dépistage massif que nous avons eu auprès de la mairie de Yaoundé 1er, et nous sommes plus que fières du bilan de ce dépistage-là, parce que nous avons quand même eu je ne sais pas si on peut dire chance ou mal chance, on peut se placer des deux côtés. Chance pourquoi ? Parce que nous avons aidé des jeunes patientes qui ignoraient qu’elles étaient malades, à découvrir leur maladie. On va pouvoir les accompagner. Je souligne que si la maladie est découverte très tôt, on a 90% de chance d’en guérir. Malchance pourquoi ? Parce que l’idéal aurait été de ne pas avoir de cas, et se dire –ah ça va, il n’y a pas de cas à suivre. Ça aurait été l’idéal. C’est pour cela que je dis qu’on peut se mettre du côté de la chance et de la malchance et dire que voilà le bilan est plutôt positif pour le dépistage. Merci
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