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L’artiste Ndachi fait rayonner le Cameroun au Pan-African Creative Exchange 2025

Depuis le 9 juillet 2025, la ville de Bloemfontein en Afrique du Sud accueille le Pan-African Creative Exchange (PACE), un rendez-vous incontournable de la scène artistique africaine. Jusqu’au 13 juillet, des artistes venus de tout le continent se rassemblent pour partager leur vision, leurs créations et leur passion. Parmi eux, l’artiste camerounais Ndachi incarne fièrement les couleurs du 237 avec son projet ambitieux : « Menshí – Le Pont Sacré ».

Pour Ndachi, être sélectionné au PACE relève d’un véritable tournant. « C’est un espace fort, où les artistes africains se rencontrent, s’écoutent et portent leur voix plus loin », confie-t-il à Laura Dave Média. Cette opportunité, il la perçoit comme une bénédiction et une reconnaissance de la portée de son œuvre à l’échelle internationale. « Mon projet a touché des gens au-delà du Cameroun. C’est ce qui, je pense, a ouvert cette porte », explique-t-il avec humilité.

Au cœur de sa prestation au PACE, Ndachi présente Menshí, un voyage artistique et spirituel qui transcende les frontières du son. Mêlant rythmes Bamiléké, chants ancestraux et arrangements contemporains, ce projet se veut une passerelle entre les mondes : entre l’Afrique traditionnelle et le monde moderne, entre la mémoire et le présent. « C’est une expérience entre musique, spiritualité et mémoire ancestrale », décrit-il. Ndachi s’adresse à tous ceux qui se sentent « entre deux mondes » – tiraillés entre leurs origines et la modernité. À travers Menshí, il propose une reconnexion profonde à nos racines africaines et une célébration de l’unité dans la diversité.

Une énergie panafricaine portée par les artistes

Dès son arrivée à Bloemfontein, Ndachi a été frappé par l’énergie du PACE. « C’est un espace très vivant, très fort », dit-il. Il compare le festival à « un grand cercle d’artistes africains et de la diaspora », chacun portant en lui une partie du récit africain. Pour lui, cette effervescence est une source d’inspiration et un tremplin pour de futures collaborations créatives.

Ndachi voit en PACE bien plus qu’un événement : un catalyseur pour l’évolution des arts africains. « C’est une vitrine, mais aussi un moteur », affirme-t-il. Selon lui, le festival pousse les artistes à se dépasser, à affiner leur message et à s’imposer sur la scène internationale. Il souligne l’importance de cette plateforme qui permet de créer des ponts entre créateurs du continent et opportunités globales.

Un art qui répare et rassemble

Pour Ndachi, l’art est un outil de guérison. « On a tous des blessures, des fragments. Une chanson, un mot, une danse… ça répare quelque chose », dit-il avec conviction. Sa chanson Kwincwo (« unité » en langue Bamiléké) illustre cette vision : l’unité comme vibration, pas comme simple mot. À travers son œuvre, Ndachi souhaite rassembler, réconcilier, et faire vibrer les identités africaines dans une harmonie retrouvée.

En représentant le Cameroun au PACE 2025, Ndachi n’exporte pas seulement un projet artistique, il partage une vision profonde : celle d’une Afrique consciente de sa richesse culturelle, tournée vers l’unité et le renouveau. À Bloemfontein, il rappelle que le Cameroun a sa place sur toutes les scènes du monde.

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