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Sollo Luce : « Je voulais ressembler à Tyra Banks »

Il lui aura fallu quelques minutes de contemplation des magazines de mode pour comprendre qu’elle était sans doute née pour ce métier. Dans le cadre de la 5ème édition du Forum de la Mode et du Design, elle s’est vue une fois de plus retenue au casting pour le défilé de clôture. Pour elle, le chemin reste long.

Sollo Luce est une vraie mordue de la mode, à ce qui se dit…

(Rires). Ça c’est vrai. Mais bien que je sois autant passionnée, ce n’est qu’à l’adolescence que je m’y intéresse véritablement, pour ne pas dire tardivement, comparé aux autres.

Et comment cela arrive-t-il ?

Au départ c’est en feuilletant les magazines de mode où je voyais des femmes très belles et classes qui ont réussi dans ce milieu comme Tyra Banks ou encore Naomie Campbell, et je voulais leur ressembler. Bref, il arrive qu’un jour je décide d’appeler un créateur dont j’ai retrouvé la carte par hasard,-j’avais 16 ans-, c’est comme ça qu’il me demande de passer le voir. Il voulait voir à quoi je ressemble, et c’est comme ça qu’est partie l’aventure.

Et quelles sont les premières difficultés quand on embrasse ce métier ?

Vous savez, beaucoup au départ se disent qu’il suffit d’un seul casting et voilà, on prend un avion par la suite pour la France ou je ne sais où encore. Mais c’est très compliqué. Sinon, moi par contre j’ai pas connu beaucoup de difficultés comme j’entends souvent les autres mannequins quand ils racontent leur parcours. Mais ce qui revient très souvent c’est ce phénomène de mettre les bâtons dans les roues, les coups bas. Quand quelqu’un n’aime pas votre tête, c’est très facilement qu’il vous éjecte d’un casting et tout… J’en ai été victime, mais bon j’avance, on se dit que ça arrive c’est tout.

Comment vous en êtes-vous sortie jusqu’ici ?

Mon baptême de feu c’était avec un créateur qui aujourd’hui se trouve du côté de la France, il se prénommait Martial, et c’est en 2006 qu’il me détecte après mon premier défilé au Hilton Hôtel de Yaoundé. Sinon, j’ai également pu faire Afrik Collection et le Forum des Métiers de la Mode et du Design depuis son début.

On remarque que malgré votre expérience dans le domaine, on vous fait toujours passer par l’épreuve du casting…

On est obligé. On passe toujours par l’étape du casting parce que les gens changent. Il est possible que certains aient pris du poids ou tout autre chose, du genre le visage a changé, vous avez plein de boutons au visage etc.

Et avec toutes ces expériences, quelles pourraient être vos difficultés en ce moment ?

Je fais énormément d’effort pour éviter des difficultés, donc je ne peux pas vous dire que j’en rencontre. Personnellement, une fois on a failli m’éjecter d’une scène, et j’avoue que je n’ai pas très bien compris ce qui se passait.

Quelle attitude, selon vous, faut-il adopter pour réussir à un casting sans trop de souci ?

Il ne faut jamais perdre de vue qu’être mannequin c’est un métier ; alors on se doit d’être le plus professionnel possible. Faut bien se comporter avec les gens, être poli pour ainsi dire, et se mettre dans la tête que ça peut passer comme ça ne peut pas passer.

Alors académiquement ça va aussi ?

Oui ; là je suis en troisième année filière publicité à l’ESSTIC.

Tentée par une carrière de journaliste de mode ?

Pas vraiment, mais on ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir.

Où vous contacter ?

Juste par le numéro +237 97 32 87 37 ou m’écrire à l’adresse lucesollo2@yahoo.fr

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