Krystle-Georges Amoa : « Ce qu’on écoute en ce moment c’est un peu du n’importe quoi »

Elle est dans nos murs pour nous proposer son bout de trésor musical « Avol Avol » ; Krystle, à cette occasion offre au public de Yaoundé un concert mémorable le 13 septambre prochain à l’Ifc dès 20h.

Bienvenue Krystle

Merci à vous, c’est gentil de me le souhaiter.

Peut-on déjà savoir à quoi renvoi votre look actuel (cheveux coupés court, couleur or) ?

En fait je m’étais dite qu’à mes quarante ans je ferais une coupe similaire, mais comme je n’ai pas encore cet âge, j’ai dû adopter celle-ci avec comme touche particulière sa teinture en jaune. L’autre raison est que j’en avais déjà marre des tresses, des greffes et autres passe-mèches. Là il me suffit d’aller à la douche et le tour est joué. J’adore ma nouvelle coiffure, en plus elle me va très bien.

Vous faites dans du jazz, teinté de bikutsi ; n’était-ce pas un risque ?

Je ne pense pas. D’ailleurs je me suis lancée dans ce métier avec ce registre en plus de la Soul et du Blues. J’y ai juste apporté un peu de ma culture. Donc, les autres registres ne m’ont jamais vraiment intéressé, voilà pourquoi j’y suis restée.

Vous vous êtes quand-même frottée aux autres rythmes du pays…

Ça c’est vrai ; vous savez à l’orchestre national on accompagnait quasiment tous les artistes camerounais. Ça partait du Makossa au Mangambeu en passant par le Bikutsi, le Benskin, etc. Jusqu’aujourd’hui j’apprécie beaucoup ces anciens : Messi Martin, Mony Bile, Toto Guillaume entre autres. De par mon expérience, je ne peux qu’apprécier la musique ancienne qui par ailleurs m’inspire beaucoup, elle est reposante, elle porte de bons messages, bref il y a tout les ingrédients. Par contre ce qu’on écoute en ce moment c’est un peu du n’importe quoi.

Justement avec quels autres rythmes souhaiteriez-vous nuancer votre style ?

En ce moment j’écoute beaucoup du hip hop ; je le trouve assez intéressant.

Vous êtes là depuis cinq mois déjà ; comment se déroule votre promotion ?

C’est très dur (rires) ; je passe mon temps dans les studios, dans des chaines de télé et de radio pour promouvoir mon projet et je prépare mes spectacles. Croyez-moi, je n’ai même pas une seconde de répit (rires). Là je suis en pleine séance de répétitions pour la soirée du 13 septembre prochain car je donne un spectacle à l’Ifc ce jour. Vous-y êtes d’ailleurs invité (rires).

Merci d’avance Krystle… Sinon, jusqu’ici éprouvez-vous des regrets ?

Euh non ; juste que nous avançons lentement, mais bon, comme on dit : « Qui va lentement va surement ».

Quid de votre famille ?

Je suis mariée, j’ai deux magnifiques filles.

Cordon bleu ?

Ah ça oui ; je cuisine très bien. Sans me vanter bien sûr.

Comment organisez-vous vos journées en dehors de la musique ?

Depuis que je suis au Cameroun je me couche très tôt. Le matin je me lève avec une prière et je confie ma journée au Seigneur. Sincèrement, depuis mon arrivée je ne fais que de la promo. Donc impossible de penser à autre chose que la musique.

Vous avez une belle silhouette ; c’est quoi votre secret ?

Je suis une grande sportive ; malheureusement depuis que je suis là, j’ai pas encore trouvé le temps d’en faire.

On ressort avec cette actualité ; les Lions Indomptables s’envolent pour Lubumbashi en vue de disputer leur rencontre face aux congolais. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle équipe ?

Contrairement à une certaine opinion, je ne dirais pas que l’équipe nationale ait déçu véritablement ; je pense personnellement que ce sont les dirigeants qui les entourent qui pourrissent leur environnement et tant qu’ils seront maintenus, le football camerounais et les Lions Indomptables en particulier n’évolueront pas.