2ème édition du SIMA Pour mieux faire connaitre et célébrer les musiques africaines

La maison de la culture ‘’Douta Seck’’ abrite depuis ce 20 novembre, le Salon International de la Musique Africaine (Sima). La cérémonie d’ouverture, conduite de main de maître par Massamba Gueye, a connu la présence de Luc Yatchokeu, Fondateur du ‘’Kolatier’’ et Président du Conseil Camerounais de la musique.
Pour Luc Yatchokeu, l’Afrique est un vivier musical dont les retombées vont ailleurs. C’est une problématique à laquelle répond le SIMA car il donne l’occasion de réfléchir pour une meilleure structuration du monde de la musique africaine et par ricochet de renforcer le marché africain de la musique. Toutes choses qui, selon le Président du Conseil Camerounais de la musique, doivent participer à « l’installation de repère, à changer les mentalités et surtout à favoriser la professionnalisation des carrières des artistes ».
Pour le Maestro Boncana Maïga, c’est un rendez-vous d’échanges musical qui d’ailleurs trouve toute sa portée dans le travail effectué par les membres du jury. Eric Gbèha, Vice-président du Bureau Export de la Musique Africaine (Bema) est allé dans le même sens mais en relevant pour sa part, que cette édition sera une occasion pour découvrir de nouveaux talents mais surtout pour échanger entre professionnel en vue d’asseoir de bases solides.
Aziz Dieng, conseiller technique du ministère de la culture auprès du Chef de l’Etat du Sénégal, Macky SALL, a ouvert le salon en saluant l’initiative qui est une tentative de réponse à l’absence de structures pour la promotion de la musique africaine. Ainsi, donc le SIMA participe à appuyer la professionnalisation des opérateurs au sein des marchés ; de quoi faire du SIMA un tremplin pour la nouvelle scène musicale africaine.

Ulvaeus BALOGOUN