Henri Njoh : « Je reviens avec un nouveau projet, avec Manu Dibango »

C’est le très célèbre auteur des tubes Idiba (Âge d’or), ou Biya Mum’ango (avec Nséké Louise), le très vénéré Henri Njoh communiait dimanche dernier avec les mélomanes qui ont massivement fait le déplacement pour la nouvelle saison de la NUIT DES VETERANS. Il a tchatché avec nous…

Un mot déjà, surtout que vous renouer –pour beaucoup- avec la scène, et ce à l’occasion de la NUIT DES VETERANS au Loft Club…

Je suis juste satisfait de voir grandir Bobby, il m’a convié en tout respect et heureusement pour lui je suis au pays depuis bientôt deux semaines et ça me va droit au cœur qu’il pense ainsi à moi en de telles circonstances car il n’y a rien de plus beau que de rendre à ceux qui nous ont donné, c’est-à-dire le public.

Votre regard peut-être à l’endroit de la jeunesse montante, sur le plan musical ?

C’est bien ce qu’elle fait ; vous savez, la vieillesse n’est pas une bonne chose hein (rires) n’y a qu’à me regarder et… Bref, je suis content de voir une jeunesse épanouie musicalement, mais on sait aussi tous que sans vieux il n’y a pas de jeunes.

Vous avez fait et vous continuez d’ailleurs de faire rêver des générations avec vos tubes ; et s’il y avait une année particulière qui vous aurait marquée au cours de votre riche carrière, ce serait laquelle ?

Une année en particulier ? Oh, je dirai sans réfléchir l’année 1990. Parce qu’elle m’a valu beaucoup de choses, en même temps que certains tubes, les récompenses, bref, la « gloire ». Oui, je goûtais à la gloire à partir de cette année-là. Mais c’est aussi l’année où j’ai eu des problèmes avec mon meilleur ami avec qui on a fait Camerlock. Il a fallu qu’on se retrouve en cellule, séparés par un mur, pour qu’on redevienne amis (rires) ; c’était très drôle, mais il fallait faire la conversation. C’est aussi la période où j’ai eu mes premières récompenses comme je l’ai dit plus haut, notamment à Libreville, en Côte d’Ivoire et au Cameroun comme la Meilleure voix masculine ; voilà.

On fredonne encore « Âge d’or » et c’est avec le même plaisir ; est-ce que Henri Njoh reviendra avec d’autres projets musicaux ou a-t-il raccroché dans ce sens ?

Ah ça beaucoup se le demandent ; OUI, je reviens bientôt. Je suis même en chantier là, avec Manu Dibango et d’autres titres en solo. Je pense que d’ici l’été prochain vous l’aurez.