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Manulo : « Je compte sortir un album d’ici la fin d’année »

« Je sais que tu sais, (…) je sais que tu sais que je sais, je sais que tu sais ce que je sais.. Tu sais que je sais ce que tu sais », ce refrain on le fredonne encore, et des classiques comme ça, son auteur en a pondu près d’une dizaine depuis les années ’80. Manulo est de retour ; il nous promet d’ailleurs un disque à la hauteur de sa réputation, cette année…

Tout remonte aux années ’90, voire ’80 mais vous êtes resté égal à vous-même ; on va dire, MANULO vit…

Oui, Manulo vit, et je n’ai jamais rien fait d’autre que de la musique dans ma vie. C’est vrai depuis quelques temps, j’ai pas été très prolifique en termes de production discographique, mais je ne suis pas encore mort donc rien n’est perdu. Nous souffrons amèrement de cette piraterie qui finalement s’est installée définitivement, mais je promets de revenir.  Ma valise est pleine d’œuvres qui ne demandent qu’à être produites. Donc…

C’est vrai que pour autant d’années de carrière, nous n’avons plus constaté une constance en termes de sorties…

Oui, ça je l’avoue très humblement ; je dois en totaliser 6 ou 7 albums et quelque part on pourrait le penser. Mais sans me justifier, je ne fais pas les disques tous les ans ; quand je dois sortir un disque, je le prépare murement, je le travaille minutieusement et durement pour ne pas servir un produit médiocre aux nombreux mélomanes qui m’apprécient énormément.

Comment s’est fait le contact avec le Loft Club qui vous a invité pour la célèbre Nuit des Vétérans ?

Disons que je dois d’abord cela à Stéphane Feeling qui est en même temps artiste et grand manager très dynamique. C’est lui qui me met en contact avec Bobby Le Cheval Blanc dont le nom traverse les frontières, un grand monsieur du showbiz pour qui j’ai beaucoup de respect. Avec lui j’ai une fois de plus pu me rendre compte qu’ils sont toujours aussi nombreux qui m’apprécient et qui fredonnent chaleureusement mes chansons. Au Loft Club ils étaient nombreux qui ont répondu au rendez-vous, et vraiment je suis comblé, surtout que j’ai longtemps été absent dans mon pays.

On a constaté que vous étiez vêtu de blanc ; une signification peut-être ?

Non, pas forcement, sauf que c’est l’une des couleurs que j’aime bien ; il y a également le noir, le marron…

Le charme de votre musique, outre votre voix, s’est enrichi d’une touche de guitare particulière. Comment avez-vous eu cette idée ?

Oh ça, c’est une très longue histoire. La guitare et moi c’est un amour fou et cette passion s’est enrichie au fil des années, surtout que je regardais sans cesse des aînés comme le feu Mouelle Jean-Pierre, Toto Guillaume, Nelle Eyoum, Misse Ngoh aussi. Bref, je les regardais attentivement jouer et je m’inspirais de leur doigté, puis j’ai voulu rendre mon style différent mais surtout en assemblant tous ces éléments. Vous comprenez que ça s’est avéré astucieux (rires). Mais en même temps, j’ai voulu surtout faire une musique qui fait danser, et les guitares y tournent non stop. Et puis j’ai ce grand sens du patriotisme, puisqu’à l’époque on était sur le point d’être assailli par nos frères les congolais qui gagnaient pratiquement le marché africain avec leur façon de tourner les guitares dans leur musique, alors je me suis dit : Attendez un peu, on ne se laissera pas faire au Cameroun. Voici comment j’ai été super motivé.

Des projets pour 2015 ?

Oui, je pense faire un disque cette fin d’année, je suis en train de le travailler et ça va faire pas mal de temps que je le prépare d’ailleurs.

Bonabéri se porte bien ?

Ouais (rires), à merveille même.

Merci Manulo.

Non c’est moi… Et merci encore à Bobby Cheval Blanc.

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