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Dominick Ngantou Just : « Avec Kamer Funk je prône l’ambiance du pays aux Etats-Unis »

Il nous vient tout droit de Chicago mais reste profondément loyal à la mère-patrie, surtout en termes de musicalité et de vision ; Dominick actuellement est plongé dans la promo de son opus KAMER FUNK, rythme nouveau et concept à lui, mis en place pour refléter les charmes et l’ambiance du terroir…

On va parler de « Kamer Funk », un concept que vous vulgarisez du côté des Etats-Unis et que vous venez présenter officiellement au pays…

Oui, c’est un peu du mélancolique-classique avec des influences makossa, disco, hip hop et un peu du traditionnel. A 18 ans, quand je me suis lancé, il fallait bien casser avec ce qui s’écoutait de ce côté-là, avec une ambiance propre à nous, Camerounais. C’était un risque, puisque je ramenais un rythme nouveau, mais ça a accroché. C’est vrai qu’à un moment j’ai collaboré avec Peter Essoka que vous connaissez certainement, mais aussi avec plusieurs amis là-bas, notamment le nigérian Sindik 8, Dan Dale, The Boy illinois, Brenda, Monique bref faut préciser que je suis moi-même arrangeur et je joues de plusieurs instruments notamment du tam-tam, piano, de la bass. Ma structure porte le nom ELITE SOCIETY.

Et quelles ont été vos influences ?

Manu Dibango, Kotto Bass, c’est plus les anciens.

Vous n’êtes certainement pas là que pour la promo de votre œuvre musicale…

C’est vrai, je suis surtout là pour renouer avec mes proches. Vous savez, le pays reste notre paradis, on n’est mieux que chez soi. La chaleur conviviale, les retrouvailles avec des potes, la liberté, la paix, bref, beaucoup le nient mais la diaspora envie leurs compatriotes restés au pays. Sinon je reviens de temps en temps.

Donc vous n’êtes pas stable ?

(Rires) Je suis aux Etats-Unis pour poursuivre mes études, c’est vrai que j’y réside depuis plusieurs années, mais il y a aussi ma musique. Je fais des spectacles à l’extérieur, et je bosse avec des artistes de plusieurs pays aussi.

Et qu’écoute la diaspora en ce moment ?

Vous savez, leur chouchou c’est Stanley Enow, ça c’est clair. Mais elle écoute aussi du Jovi.

Donc vous comptez plusieurs projets à votre actif ?

Exactement ; Kamer Funk n’est qu’une ébauche. En trois ans, j’ai pratiquement composé une centaine de titres que j’ai repartis en 10 albums. Je travaille d’ailleurs avec quelques artistes locaux comme Sadrak, Danielle Eog, Lady B, bref j’élargirai mon champ en fonction des rencontres.

S’il vous était donné de produire des artistes, qui choisiriez-vous ?

En premier c’est Manu Dibango, il y a aussi Grace Decca, le feu Kotto Bass – si j’avais le pouvoir de le ramener à la vie-, il y a St Bruno –que mon père écoute beaucoup dans sa voiture-.

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2 commentaires

  1. Dominic c est un artiste ideal pour l evolution de la musique camerounaise, avec son experience sur le hiphop il pourra enrichir le makossa et toutes autre music camerounaises, voir comme example la musique nigerianne d’aujourdhui

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