Musique

Zen Enying le deuxième album de Régine Pieri, déjà disponible

Cocktail de 9 chansons toutes aussi captivantes et riches en enseignement, bercées par les rythmes bikutsi et zouk et chantées en Ewondo et en français, il s’y dégage un courant d’idées fondées sur le travail, l’amour vrai, la paix, et l’élan patriotique.

Le projet démarre avec Zen Enying, titre phare qui ressort la valeur de l’Homme telle qu’enseignée dans nos traditions ancestrales, car de nos jours elles se retrouvent de plus en plus bafouées, le matériel l’emportant sur l’être, comme disait un grand penseur camerounais. Dégage ! quant à lui raconte une situation que vivent la plupart des familles africaines du fait d’une belle fille qui méprise tout le monde, s’adonnant aux pédicures, manucures et autres artifices au lieu de s’occuper de son foyer. Dans ses airs de princesse, elle n’hésite pas à lever la main sur sa belle-mère qui ne supporte plus ses caprices. Ce genre de femme, très souvent se retrouve à la porte, après avoir sérieusement inquiété la famille de l’époux… Le troisième titre par contre, Belle famille, offre un discours différent ; il peut arriver qu’une femme atterrisse dans une famille avec toutes les bonnes intentions, mais que ce soit la belle famille qui lui mène la vie dure. Ici, Régine prône l’indulgence, l’harmonie, afin que la paix règne dans la maison et les deux familles respectives. Man Mentsi c’est un carrefour, la croisée des chemins car dans une famille, tous les membres (parents et enfants) évoluent ensemble jusqu’au jour où chacun décide de prendre sa route. Sauf qu’à ce moment, il est crucial qu’ils restent en contact, qu’ils maintiennent ce lien permanemment. Mot Nkunda (l’infidèle), remet au grand jour l’une des raisons qui détruisent les familles, à savoir l’infidélité… Dans ce titre, la femme découvre que son homme menait une vie parallèle. Cette dernière réussie à pardonner son époux, mais son cœur garde des séquelles. Correction est un duo avec l’artiste Kamez Etong, un bel hymne à l’endroit des autorités de son pays, qui devraient prendre conscience de ce qu’ils laissent à la postérité. Pour l’artiste, ces derniers ont le devoir de penser à ce qu’ils laisseront à la jeunesse, au lieu de se livrer aux actes qui n’avanceraient pas la nation. Riche en amour, Régine Pieri estime qu’il faille redéfinir l’amour et le mettre dans son cadre originel, « aimer pour ce que l’autre est, et non pour le matériel. Reviens (zouk travaillé par Alain Serresse et Pierre A. au studio IDEKU), c’est l’histoire d’une femme amoureuse qui implore le retour de son bien aimé.

Ce deuxième album a été travaillé au studio Galaxy chez Janvier Ewondo l’international et au studio Ideku à Bastia avec Alain Serresse et Pierre Agostineti

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