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Dora Decca : « Je suis électronicienne de formation … mon album est une forme d’équilibre »

Bonsoir Dora Decca, comment allez-vous ?

Bonsoir CulturEbene, je vais bien, je suis au pays.

Bienvenue au Cameroun une fois de plus.

Mercii, c’est mon pays noon ! J’adore être ici.

Vous faites partie d’une fratrie exceptionnelle de la musique camerounaise parce qu’il n’est pas donné, il n’est pas facile de trouver telle famille dans laquelle la musique est autant partagée. Elle est dans le sang comme chez vous. D’où provient ce sang musical qui coule dans vos veines ?

Vous avez dit don ! Le don déjà pour moi c’est Dieu… Ce don a déjà été donné déjà je crois à mes parents, à nos grands-parents. Donc nous avons hérité de ça avec plaisir. Mon grand-père chantait, il était guitariste. Il n’a jamais fait la chanson telle qu’on peut le prétendre, le grand-père paternel ! Le grand maternel, Lobè Lobè Ramo chantait et fut d’ailleurs l’un des grands chanteurs camerounais… On l’appelait Pa’a Ramo affectueusement. Ce qui fait que nous avons baigné dans ça. Fatalement, ça a continué quoi !

Vous parlez ici de l’origine de ce don de la musique que vous avez dans toute votre fratrie. Mais Dora, vous avez un tout petit peu été dans l’ombre après votre grand frère tout d’abord le grand Ben Decca, ensuite on a eu Grâce qui a enchaîné ! Après vous êtes venues. C’est vrai que le dicton dit souvent « jamais deux sans trois ». Mais qu’est-ce qui a impulsé votre arrivée dans l’univers de la musique ?

Je dirai, la personne qui me met le pied à l’étrier c’est Ben. Mais qu’est-ce qui a voulu que je le fasse moi-même, c’est que Ben m’a demandé de faire un truc, le public a aimé ! Et finalement, j’avais des choses à dire, certainement différemment de ce que Grâce l’aurait fait. Et comme chaque artiste a quelque chose de particulier à dire ou à raconte, j’ai eu l’impression que j’avais ma place. Et voilà, je suis entrée aussi naturellement que le public me l’a demandé.

Et vous y êtes entrée de plein pied en explosant le cœur des gens de votre magnifique voix, de votre style assez particulier et singulier que vous avez. Essayez pour les milliers et les millions de gens qui aiment vous écouter, vous suivre partout où vous allez, d’étaler un tout petit peu votre parcours discographique pour nous ?

Waouh ! Alors je commence en France par contre le nombre d’années, ne me demandez pas parce que ça permet aux gens et aux jeunes de faire des calculs bizarres et d’essayer de trouver quel âge j’ai et comme j’ai toujours eu l’idée que j’ai l’âge qu’on me donne… J’ai commencé il y’a très très longtemps avec des cœurs, avec Toto Guillaume qui me met la première fois justement en studio avec JR Nelson. J’ai travaillé avec Moni Bilè, j’ai travaillé avec les grands. Et en fin de compte, finalement j’ai travaillé avec Grâce, avec Ben et le reste. J’avais envie de voir d’autres horizons. J’ai commencé curieusement par d’autres horizons avant de travailler avec mes frères mais il faut encore que ce soit mon frère qui me met un  oust tout simplement !

Bien sûr et on dit aussi « jamais 3 sans 4 » (rires), on en vient à votre frère Isaac qui fait son bonhomme de chemin autant que vous. Est-ce vous qui avez fait qu’il se lance dans la musique ?

Non ! Isaac a fait la musique avant moi curieusement. Même si le grand public ne l’avait pas vu parce qu’il n’avait pas encore sorti son album. Isaac est mon grand frère de quelques années ! Mais quand j’arrive en France, je suis une femme. Finalement Ben a plus eu besoin de la voix d’une femme. C’est comme ça que j’entre en studio avant Isaac. Et le public apprécie ma musique (chanson) et on s’est demandé est-ce que c’est grâce, ce n’est pas Grace ? C’est donc comme ça que je rentre dans la musique avant Isaac. Mais Isaac était là, il a toujours écrit ses chansons. Peut-être qu’il ne pensait pas les sortir mais il faisait son petit bonhomme de chemin déjà dans l’ombre depuis très très longtemps. Ce n’est pas pour moi qu’il rentre. Mais c’est Grace qui finit par lui demander, attend mais tu veux ou tu veux pas ? Je veux ! Et puis c’est Grace qui lui met finalement le pied à l’étrier. C’est elle qui devient sa productrice ‘GDP’ (Grace Decca Production)!

On va maintenant parler de votre dernier album. Essayez de nous l’éplucher succinctement, de parler de son contenu, des rythmes que vous y exposez et les différentes influences musicales. Comment est-ce que ça s’est passé ?

C’est un album de 10 titres que j’ai intitulé « Bela Lo » ; en Douala qui signifie trois. Déjà, sa coïncidence aurait voulu que ce soit mon troisième album. Mais la raison pour laquelle je l’appelle trois, c’est l’équilibre. Ce chiffre est pour moi, très équilibrant ! C’est un chiffre divin ! Et, lisant un certain nombre de lecture j’ai décidé que ça s’appellera « Melalo ». ça veut dire que je m’assoies définitivement dans la musique. Forme d’équilibre.  Dans cet album, qu’est-ce que j’ai essayé de faire, j’ai essayé d’équilibrer les choses. Je suis camerounaise, je voyage  dans le monde. J’ai le zouk, la musique des autres, le Makossa, la musique Sawa, il y’a l’Essewelà dedans. Et ce qui était très différent de ce que je fais habituellement, c’est le Bikutsi. Bikutsi qui part de Bolobo, dans ma tête en tout cas. Ça part de Bolobo et ça voyage jusqu’à Yaoundé. Et j’avais besoin d’avoir un partenaire pour chanter ce que je voulais illustrer. Lady Ponce fut celle que mon cœur avait choisi. Et curieusement, quand je l’appelle, elle me dit « ça me parle, j’ai envie de le faire avec toi » ! On l’a fait ensemble, c’est ce que vous avez écouté, « Laisse-le moi ». Par rapport à ça, un slow que je n’ai pas encore fait d’ailleurs. Et la participation de trois personnes, trois arrangeurs. Tout au moins, il y’en avait 4 mais je voulais minimum trois arrangeurs. David Tayorault qui n’est pas de chez nous, pour donner l’ouverture à la chose justement ; San Fan Thomas qui pour moi est un homme d’expérience, qui a conduit justement l’ensemble de l’album, il n’a fait que six titres ; Bertrand Ebah qui a fait le Bikutsi parce que justement c’est un très bon arrangeur de Bikutsi ; le fameux Jacky Kingue qui est  un très bon ami, un petit frère avec lequel j’ai commencé à Paris au niveau maquette, j’ai décidé de lui donner un  titre pour lui dire merci, qu’il se fasse aussi plaisir.

Vous parlez de tous ces arrangeurs qui ont facilité l’arrangement de votre album. Vous avez eu la chance d’avoir autant de bonnes mains dans votre main. Je parle ici de l’ivoirien David Tayorault, du grand San Fan Thomas et de Bertrand Ebah. Qu’est-ce qui vous pousse à avoir ces trois différentes mains dans l’arrangement ? Est-ce que c’est une envie d’avoir une coloration un peu plus internationale ?

Je n’aime pas me qualifier comme ça mais je suis multidimensionnelle. J’écoute plusieurs genres de musique, j’aime donc plusieurs !  J’ai donc fatalement plusieurs faiblesses !! ça veut dire que chaque arrangeur m’apporte quelque chose de particulier. Plus je travaille avec des arrangeurs différents, plus en mon sens en tout cas, je prends de la bouteille ! J’ai toujours pensé qu’il y’a les moyens qui manquent souvent. Mon idée est toujours, quand on fait du Makossa, il y’a des gens qui arrangent très bien le Makossa. Mais cette même personne ne peut pas avoir la même sensibilité en Bikutsi et le reste. Et comme mon album est suffisamment varié, il fallait bien essayer de prendre le meilleur dans chaque rythme. Et ce qui me permettait d’ailleurs de travailler et de prendre le maximum de chaque arrangeur. C’est pour ça qu’il m’a semblé important de prendre plusieurs arrangeurs, et à l’avenir, si je pouvais m’en prendre encore plus, ce sera mon cas !

Vous avez évoqué votre duo avec Lady Ponce, est-ce que vous optez désormais pour un mélange Bikutsi ; vous allez peut être prendre dans les prochains albums, le Ben Skin ou autres… On ne sait jamais ?

Si, non seulement on ne sait jamais. Je ne sais pas ce qui va se passer pour le quatrième album. Je ne savais pas ce qui allait se passer pour le troisième. Je le ressens comme ça et c’est une sensibilité du moment. Ça veut dire que quand on marche, on fait des rencontres qui nous poussent à changer la direction de ce qu’on avait prévu. Si demain il m’arrive de faire le 4ème album, là tout de suite, si le 4ème devait se faire maintenant, il est évident que ça ne se fera pas de la même manière dans six mois. Tout simplement parce que dans six mois, peut-être je vais rencontrer Manu Dibango ou quelqu’un d’autre qui m’apporte quelque chose et je vais essayer de prendre le maximum de ce que je peux prendre chez les aînés, les gens qui ont de l’expérience et qui m’apporte. Ça peut aussi être curieusement l’inverse. C’est-à dire que les plus jeunes sont encore frais et peuvent apporter autre chose. Je suis ouverte tout simplement. Je suis avide de connaissance. Et quand je marche, je prends les sensibilités du moment, je prends des gens qui m’apportent quelque chose. C’est une histoire d’amour. C’est d’instinct que je travaille. Je ne peux pas prévoir travailler mon 4ème album en 2015 avec telle ou telle personne. Je ne pense pas…

Vous parlez d’instinct, vous parlez d’envie de partager ainsi de suite. Nous allons évoquez votre actualité, il s’agit de votre prestation demain à la Sanza. Qu’est-ce fait que vous montrez beaucoup plus depuis un certain temps aux yeux du public avec des prestations à guichet fermé. Qu’est-ce qui impulse cela ?

Je dis d’abord merci au public parce que le public est demandeur. Les producteurs de spectacle sont sensibles. Pour l’instant, Dieu merci ça marche ! Comme ça marche, on a envie de me voir. Je suis disponible ! Justement quand je fais un spectacle à guichet fermé,  avec souvent des places qu’on appelle des places VIP, je n’ai pas que les VIP qui ont envie de me voir. Donc, je descends aussi vers ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens mais qui ont envie de me voir. En réalité, c’est là où on me demande que je vais. Je suis un peu comme un médecin, c’est-à-dire que je n’ai pas un endroit où je n’entre pas une envie. Toujours le partage. Je vis dans le partage. Si vous avez envie de partager avec moi, vous m’appelez dans un espace de 100 personnes ; même moins, ce n’est pas un souci. Il suffit que les 100 personnes aient envie de me voir et sont capables de me convaincre ou de convaincre mon attaché de presse. Ok, voilà comment ça va se passer et, je suis là. Je ne suis pas fermée, je suis ouverte à toutes les propositions. Qu’est-ce que ça m’apporte ? Qu’est-ce que ça apporte à ceux qui m’appellent ? C’est le plus important. Le but c’est l’amour que je peux donner et l’amour que je peux recevoir d’un public. Donc, je vais là où l’amour m’appelle quoi !

Vous parlez de l’amour d’un public, je vais vous poser une question basique hein. Par amour d’un public, à combien est-ce que vous presterez ?

(Rires) (Soupire) Oui, c’est une question très simple. Ça va de zéro à des milliers. Pourquoi zéro ? Parce que si je dois chanter pour les gens qui n’ont pas les moyens, mais qui ont vraiment besoin de me voir, je me déplace je viens je chante. Si je dois chanter pour les prisonniers, je sais qu’ils n’ont pas les moyens, je me déplace et ce sera zéro franc. Maintenant, si je dois chanter pour les Présidents, mais mon ami qu’ils me payent quand même un peu ! (sourire) Donc, tout dépende d’où je chante et pourquoi je le fais. Il y’a un but là-dedans. Si vous me demandez de venir chanter pour des gens qui gagnent de l’argent, il est normal que cet argent soit partagé. Au-delà de l’amour que le public me porte. Maintenant si vous me demandez de venir chanter pour des enfants malades, évidemment je serai là et je ne vais pas demander à ces familles de payer quelque chose. Donc, ça dépend d’où on m’appelle et pourquoi on m’appelle. Ça part de zéro à plusieurs millions.

On va un peu parler de la SOCAM, quel est votre avis là-dessus ?

Tout ce que je ne maîtrise pas, j’ai du mal à en parler. Je n’en pense pas grand-chose parce que je ne maîtrise pas ce qui s’y passe exactement. Ce que je sais c’est qu’on a besoin d’une structure solide pour qu’on puisse vivre normalement. Pourquoi ça ne marche pas, je ne sais pas. N’ayant pas eu d’explications, j’aurai du mal à porter des critiques. Pourquoi ça marche ailleurs, je pense qu’il faut qu’on aille voir, pour qu’on puisse faire une chose. J’aurai beaucoup beaucoup de mal à critiquer, je ne sais pas ce qui s’y passe. Tout ce que je veux c’est qu’on puisse avoir une structure comme les autres pays africains. Et qu’on puisse avancer, qu’on puisse payer ceux qui travaillent, etc. Je juge rarement. J’ai du mal à parler de ce que je ne maîtrise pas. N’étant pas sur place, je ne maîtrise donc pas les raisons d’être de ce qui se passe. Je lis les journaux comme tout le monde : « L’autre a volé » ; est-ce qu’il a réellement volé ? Je ne sais pas donc je ne peux pas en parler facilement …

On vous voit toujours très bling bling. Là je lis YSL (Yves Saint Laurent, NDLR) ; vous avez du Versace carrément comme lunettes, ce n’est pas donné ; un i Phone 5G hors prix (rires). Est-ce que vous êtes très bling bling ou alors c’est dans le sang, vous êtes née avec une cuillère en argent ou en or dans la bouche ?

D’abord, j’ai eu une chance inouïe. Mes parents nous ont donné une vie je dirai aisé. Effectivement, je n’aurai pas pu faire la musique et faire autre chose. Ceci étant dit, je ne mets pas seulement la marque. Je mets ce que j’aime mettre. J’essaye de me mettre et me sentir bien, que ça soit une marque ou pas. Maintenant, si c’est une marque, tant mieux. Ce n’est pas tous les jours que je peux l’acheter d’ailleurs. J’ai un téléphone bling bling comme je peux avoir un téléphone qui n’est pas bling bling du tout. Je ne suis pas très matérielle mais j’aime ce qui est beau. Ce qui est beau est souvent cher mais pas toujours. Donc, vous allez me voir aussi quelque fois avec une tenue simple qui n’a pas besoin d’avoir un nom. Si je m’y sens bien je le mets. Je ne suis pas acquise par la marque parce que j’espère que je suis une marque moi-même (rires) ! Donc, en réalité tant que ça me va, ça fait marque (sourire).

Est-ce que vous pouvez donc faire vos achats à la friperie ?

Oui bien sûr ! Ça veut dire que je peux faire mes achats à la friperie. Je n’ai pas la chance de le faire souvent parce que de l’autre côté où je vis, il n’y a pas beaucoup de friperie. Mais, ceux qui s’habillent dans la friperie et qui s’habille bien, je dis bèh bravo ! Je ne vois même pas pourquoi il faille être dans une boutique pour prendre des choses chères qui ne vous vont pas. Oui, je peux faire mes achats partout. Je fais mes achats au marché, à la friperie… Je fais mes achats effectivement chez Louis Vuitton ou ailleurs. Tout dépend de la sensibilité et si mes poches répondent à ce moment-là oui !

Mais où est-ce vous avez fait vos études, primaires, secondaires et supérieures, est-ce que vous avez une formation ?

J’ai fait mes études primaires à Déido, ma ville natale. Après, je suis allée une année au lycée Polyvalent de Bonabéri. Après, j’ai changé de filière. Je pars de la générale pour faire la technique ! Je suis électronicienne de formation. ; Études que j’ai fini plutôt de l’autre côté parce que quand j’ai eu mon C.A.P, il fallait aller à Ndoungue (Rire). Mon père n’a pas apprécié qu’une jeune fille aille à Ndoungue. Ce n’était pas facile. J’étais obligé de rejoindre donc Grace qui était déjà de l’autre côté à Paname et c’est là où j’ai continué mes études.

Est-ce que Dora Decca est mariée ?

Je suis mariée et mère de plusieurs enfants.

On peut avoir des précisions ?

Non ! Je vous explique pourquoi. Euh, ce que vous appelez enfants du ventre, utérus, ça ne veut rien dire pour moi ; parce que parmi ces enfants-là, j’ai aussi des enfants de cœur, qui sont mes enfants au même titre que les autres. Donc, quand vous me demander combien d’enfants j’ai, c’est ou ceux qui sont sortis du ventre ou ce que j’ai dans le cœur. Je me pose la question ! … Et en plus ce ne sont que des garçons ; j’ai exactement 5 garçons. Je ne vous dirai pas ceux qui sont du ventre parce qu’eux-mêmes, ils ne le savent pas…

Comment ça se fait ?

Il se fait qu’un enfant c’est l’amour que tu lui donnes. Ce n’est pas parce que tu auras mis un enfant dans le ventre 9 mois que c’est forcément le tien. Combien d’enfants as-tu, ça veut dire que tu as où ? Dans le cœur ! C’est comme ça que moi j’entends ça cette question. C’est pour ça que je pense réellement être responsable et avoir dans mon cœur qui sont au nombre de 5 et qui ne sont que des garçons. Maintenant j’attends des filles. Ça ne vient pas !

Concomitamment à la musique, les artistes se greffent souvent des talents parallèles telles que producteur, promoteur culturel. Est-ce que vous avez des ambitions de ce côté-là ?

Non seulement j’ai des ambitions, et j’ai déjà eu à faire ce que j’avais à faire. C’est-à-dire que produit déjà une émission qui s’appelait « La Class ». Tout ce que je fais même dans le business, a un côté social. Donc, est-ce que j’ai des ambitions de ce côté-là, oui ! Est-ce que j’ai déjà fait quelque chose pour être sûr que je suis capable, oui !  J’ai « La Class », « j’ai aussi tous les 1er décembre, on a fait pendant  4 ans, ce que j’appelais Symphonie de l’espoir, à travers la musique, on jam pour sensibiliser par rapport au SIDA et autres. J’ai une association qui s’appelle « Eveil Cameroun » ; j’ai une maison de production qui s’appelle « ND Production ». Donc, j’ai des ambitions, et ce ne sont plus seulement des ambitions. Mais grandir la maison, je peux appeler ça ambition oui.

Quelle est la raison sociale de votre association « Eveil Cameroun » ?

Eveil Cameroun a pour but de sensibiliser tous les maux de la société. Il m’est arrivé de sensibiliser par rapport au SIDA. Vous avez parlé des enfants tout à l’heure, ça fait partie de mes sensibilités. Les enfants de la rue, quand ils trouvent une mère, c’est une vraie mère. C’est pour ça que je disais tout à l’heure que j’ai du mal à compter les enfants que j’ai. C’est une forme de sensibilisation. Eveil Cameroun parle pour ceux qui n’ont pas le micro. Donc, tous les problèmes qu’on peut mettre en exergue. J’essaie de faire ce que je peux. Je suis la voix des sans voix ; Eveil Cameroun est la voix des sans voix parce que  dans Eveil Cameroun, je suis peut-être la tête mais je ne suis pas seule. Il y’a des gens derrière qui travaillent.

Quel est donc le dernier mot que vous voulez dire à vos fans ?

Que Dieu soit votre couverture maintenant et toujours parce que c’est lui seule qui commande.

Merci encore Dora et beaucoup de courage et de bonheur pour la suite de carrière.

Merci à toi … Et beaucoup de courage pour la suite de ta carrière.

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