Njimbam Musica : « J’ai été victime d’un grave accident alors que je promouvais Pala Pala…»

Il était pour lui grand temps de revenir sur la scène ; après deux albums sortis successivement en 2008 et 2011, c’est avec un maxi single de quatre titres qu’espère reconquérir son public, l’artiste Njimbam Musica. Ce dernier y a même reconduit son titre Pala Pala, que beaucoup ont connu à travers Mani Bella. Ce dernier s’en offusque d’ailleurs…

Njimbam Musica, un nom qui certainement ne dit presque rien à certains, mais qui depuis quelques temps pourrait sans doute agacer plus d’un ; avant qu’on en vienne aux raisons y relatives, nous allons retracer votre parcours… Quels ont été vos débuts ?

Merci déjà d’avoir pris la peine de m’interviewer. Pour revenir à mes débuts, je dirais que c’est entre 1992 et 1994 que je me lance dans les chorales, notamment Les Louanges Célestes de Foumban, VOIX d’Anges de Kye Ossi, et pour finir, à Kribi. Mais c’est véritablement en 2008 que je mets sur le marché mon tout premier album de 8 titres intitulé NGOUEN (la fête). Entre 2010 et 2011, mon deuxième album voit le jour ; il portait le nom Chiket (le bavardage). C’est dans celui-ci qu’on retrouve mon fameux titre Pala Pala… Et là je reviens en 2015 avec mon nouveau projet, un maxi single de 4 titres : La prison de conscience.

De 2011 à 2015, où étiez-vous passé ? Puisqu’il se dit que ce retour brusque est dû au fait que la version Pala Pala de Mani Bella ait rencontré un franc succès…

Vous savez, alors que j’étais en pleine promotion du projet Pala Pala en 2012, j’ai été victime d’un grave accident et j’ai dû mettre une pause à ma carrière. Là je reviens car il n’a jamais été question d’un arrêt définitif. Loin de moi cette pensée. Pour revenir à Pala Pala, j’avais pu faire une petite tournée médiatique et beaucoup avaient même vu mon passage sur Jambo qui est un programme très regardé sur Canal 2 international. Bref, je suis de retour avec un nouveau projet ; avec mon équipe on compte le promouvoir sur l’étendue du territoire. Les vidéos sont prêtes, réalisées par Pipiyou Concept, qui d’ailleurs avait réalisé mon vidéogramme Pala Pala.

Finalement, vous faites dans quel style ?

C’est vrai qu’il y en a qui ont l’impression de ne pas s’y retrouver ; je fais dans du Pkalum, un rythme purement Bamoun. Aujourd’hui je l’ai modernisé et c’est devenu le Kpalum Urbain.

Njimbam serait aussi comédien ? La question on la pose parce qu’il nous est arrivé de constater votre présence dans des séries…

(Il rit) Si si, je suis comédien et acteur à mes temps perdus ; j’ai tourné dans pas mal de films, mais beaucoup plus dans des séries, aux côtés des aînés comme Martin Poulibé, Alphonse Béni, Man No Lap, Eza Boto etc. Donc c’est ma seconde passion, et je m’amuse à chaque fois que je suis devant l’objectif. C’est très passionnant.