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Mister Ivo, Présentateur Tv, Animateur Radio : « Je me porte bien depuis mon régime amincissant…»

On a l’habitude d’entendre scander son nom dans les chansons les plus populaires ; nul besoin de le présenter fondamentalement si ce n’est en ces noms : le Pala Pala Boy, le showman… Diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication option Journalisme, Ivo va pourtant troquer sa plume contre le micro en penchant pour le monde de l’animation. Un choix qui au fil du temps s’avère de plus en plus judicieux pour cet intrépide qui outre son talent peut aussi compter sur son bilinguisme parfait. Il nous accordera alors juste quelques minutes, suffisantes pour nous enquérir de son actualité.

Merci de nous prêter votre voix à l’objet de nous enquérir de votre actualité ; comment se porte le pala pala boy ?

(Il sourit) Je me porte plutôt bien ; ça se voit que j’ai perdu des kilos, jusqu’ici j’en ai perdu 17,5 déjà et il y en a qui n’arrivent même plus à me reconnaitre …

(On l’interrompe) Est-ce volontaire ?

Bien sûr que c’est volontaire, parce qu’à un moment il faut reconnaitre qu’il y avait la surcharge pondérale, alors on a pensé à un moment qu’il fallait un régime amincissant et c’est ce qui est fait depuis quelques temps avec le concours de ma diététicienne qui me dit ce que je dois manger et quand je dois manger. Bref, tout se passe pour le mieux.

On va rappeler les programmes que vous animez pour nos internautes qui vous reconnaitront ?

« Bonjour » à la CRTV télé, « Starmania » avec Dexter sur la FM 94 et « Vibration Hit Parade ».

Votre nom est tout le temps scandé dans des chansons et on est tenté de se poser la question : Qui finalement se cache derrière Mister Ivo ? Est-ce un showman, un journaliste ou un people ?

Ivo c’est tout le monde ; c’est quelqu’un qui sait s’adapter à toutes les situations, à tous les contextes. Disons qu’avec ma petite formation à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication option Journalisme, beaucoup auraient voulu me voir en train de faire des papiers ou présenter le JT, mais que non ! Je me retrouve dans un domaine que j’affectionne particulièrement et que j’ai d’ailleurs embrassé bien avant de faire mon entrée à l’ESSTIC. J’essaye juste de m’adapter à l’environnement, au contexte, et à l’actualité ; c’est-à-dire que si je dois jouer le rôle d’animateur je le joue, pareil pour celui du showman. Sinon il m’arrive de faire des papiers aussi qui sont très appréciés par des collègues et par des aînés. Je me souviens de mon dernier reportage sur la ville de Molvouda à l’Extrême-Nord du Cameroun, avant quoi j’avais fait celui de l’Hôpital de Référence de Sangmelima. Ces reportages m’ont valu pas mal d’encouragements de la part des aînés et de quelques professionnels. Donc en bref, je suis monsieur tout le monde parce que j’aime bien ressembler à tout le monde, choisir ce qu’il y a de bien en tout un chacun et ne pas aussi chercher à juger ; comme pour dire que ne pas toujours chercher à critiquer, même si certains de mes proches me reprochent d’être souvent rigide avec eux, or c’est pour leur bien.

On va s’attarder à l’aspect showbiz à présent, cet univers est en constante mutation ; alors, quelle analyse vous inspire-t-il ?

Quand on pense à la sphère showbiz du Cameroun on voit le cinéma, la musique, la mode, le sport même car quand on évoque les noms de nos stars du ballon rond, ça fait partie du showbiz puisqu’il y en a qui ont des lignes de vêtements et sont parfois des mannequins. Mais s’il faille parler de Showbiz dans la sphère purement musicale, je dirais que le showbiz camerounais est sur une très bonne voie. Je le dis déjà parce que premièrement les artistes camerounais sont baignés dans des querelles liées aux questions de droits d’auteurs et de pirateries entre autres, et ils traversent des moments très difficiles avec les différents clans d’associations des représentants d’artistes qui ne cessent de naître, mais malgré cela on ressent une certaine vitalité et une créativité à nulle autre pareille ; ce qui revient à dire qu’ils sont des bosseurs et qu’ils font preuve d’abnégation et surtout de professionnalisme. Si l’environnement était plus assaini je pense qu’on ferait mieux, et que certains pays ne rivaliseraient pas le Cameroun.

Merci de vous être prêté à nous…

Bah, culturebene se positionne aujourd’hui comme un média majeur sur la toile et c’est une grande fierté pour nous camerounais, pour notre culture en particulier. Vous avez tous mes encouragements.

 

 

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