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Le grand retour de Douleur « NGUIL’A MOTO »

Toute la presse nationale et internationale est conviée à la conférence de presse que l’artiste DOULEUR « NGUIL’A MOTO » donne le lundi 21 Décembre 2015 dans les jardins de l’hôtel Sawa, en prélude à son grand retour au milieu des siens grâce à KMG PRODUCTIONS.

– Douala: Le mercredi 23 Décembre 2015 à Douala Bercy des 20h aux côtés de Mani Belle et ses jeunes frères Dynastie Le Tigre, Maalhox,  Andy Jemea et Franko

– Yaoundé : le mercredi 30 Décembre 2015 au Carrossel Club avec Amazone, Guy Watson et les mêmes qui vous serviront à Douala.
Douleur  » Nguil’a Moto » vu pour vous par Abdulaziz MOUNDE lors de sa dernière livraison discographique  » NGUILA MOTO »

« DOULEUR DE LION »
Douleur n’a pas un visage.  Il a mille facettes. Dans le jeu des miroirs auquel il a habitué ses millions de fans, les critiques et chroniqueurs, il dévoile une fois encore,  avec Nguila Moto, opus tonique et rafraîchissant, de nouveaux traits. Huit ans de maturation. Des années pour phosphorer. L’expectative du souffle de Dieu. Une ambition: prolonger le souffle généreux de  C’est Magique, Chemin d’Eden parcouru avec le regretté Pierre Valery Lobe. Pièce d’orfèvre de l’an de grâce 2002, dont s’est délecté Manu Dibango, dans le sillage d’Armageddon (2000). Pour le géniteur du Soul Makossa, ebaubi par des salves bariolées de rythmes et de couleurs,  Alexandre Douala, est alors « tout simplement le meilleur de sa génération et un des meilleurs d’Afrique » Une percée dans le gotha,  chaperonnée par un « immortel » de la musique mondiale. Manière de déroulé le tapis, à « un bluesman » prodigieux,  à l’intarissable inspiration.  Nimbé majestueusement sa discographie d’une signature unique, Selon Alain Mabanckou,  s’émouvant de la puissance spirituelle d’Armageddon,  écrin des inoubliables,  Oh Shame,  Mbaki, Able 2000…

Artiste de patrimoine,  Douleur a bien compris le message sublimal de ce chorus d’éloges. Le succès, le vrai est affaire de sillons. Des jalons patients qui pavent le chemin d’un projet musical. Tête froide, esprit en ébullition, vent debout,  il s’est coltiné à la tâche. L’exercice jubilatoire,  enthousiaste et profond de NGUILA MOTO en a resulté. Tel à son habitude,  Douleur entre sublimation,  ode festive et mystères accrocheurs,  s’est jeté dans l’océan des princes de la mélodie,  des notables du rythme et des souverains de la gamme.

Cet album,  ni en rupture,  ni en jointure symbolise une autre dimension de l’artiste. C’est vrai, par certains aspects,  il est cousin germain des précédents.  L’empreinte des fondamentaux: le classiques avec les vibrations oscillantes du ngosso,  technique de chant des seigneurs de la côte camerounaise, fierté du peuple Douala; des accents grégoriens  avec cette figure christique près qu’impose au fil du temps, persemant les textes d’une dimension spirituelle onctueuse; les tonalités gospel, se rappelant au souvenir de lineaments africains des chants dominicaux afro américains et  des mélodies fraternelles sud-africaines.

C’est vrai surtout,  par ses nouveaux aspects, qu’il est géniteur d’un esprit en mouvance.  L’homme de Lambo la tamba,  écrit sa propre théorie de l’évolution,  dans le sillage de la Genèse et des tourments d’Adam et Eve. Homme de son temps, Douleur rafraîchit les tons, épure les gammes, s’ouvre à des sonorités électroniques. Sans craindre le mélange des genres,  épreuve délicate,  il infuse les arpèges de makossa d’emprunt métalliques. La tentation world n’est pas un repoussoir. Bien au contraire, le tremolo cosmopolite de Wamene te wo,  de Nguila Moto, symbolise l’odyssée de la fraternité humaine.  Une valse commune,  à la manière d’un bolobo nocturne. Douleur ne prend pas par la main. Il convie. Bercé par un cœur en apnée, il coulisse pour se rapprocher de la commune humanité. Entre allégeance à la  tradition et ouverture au monde,  l’enfant de Deido,   somptueux à son rythme de son canton natal,  continue son ascension des monts majestueux.  Certains décrie le bégaiement de l’histoire makossa,  de la musique camerounaise,  Douleur en orthophoniste réajuste le ton,  dans une quête renouvelée de qualité.  D’autres tempêtes contre les facilités world. Nguila Moto les réconcilie avec les ardeurs de la musique élaborée. Il sanctifié encore une fois la musique. Médicament de l’âme, plutôt que placebo de soucis.  Farandole des coeurs plutôt que confusion des choeurs.  Objet de ravissement plutôt qu’avatar de divertissement. 25 ans que ça dure! Pour une éternité encore.
Cette note de lecture de l’album Nguila Moto n’est pas seulement la peinture de son 7 ème album de Douleur,  mais un tableau complet, une illustration parfaite et une présentation exhaustive du Deido Boy, de l’artiste. Celui qu’on ne voit pas, on ne touche pas, mais qu’on ressent tout simplement.
Oui ! C’est Douleur, oui ! C’est la douleur.
Une mue, une refondation de son parcours et sa carrière,  mais dans la continuité et en symbiose avec le passé s’opère donc : un nouveau nom de baptême aussi : Douleur « NGUILA MOTO » Homme lion.
Il emprunte l’agilité, la souplesse du fauve dans l’adaptation aux nouvelles tendances musicales, et l’intelligence du fauve traduite par une réflexion sur l’écoute de la musique : la huitième note qui est « I Am Not Boko Haram », extrait du maxi single de quatre titres de l’artiste Douala Alexandre Douleur Nguila Moto qui entame la troisième partie de sa carrière.
L’aboutissement de la réalisation du maxi single prolonge cette ambition ainsi que la collaboration avec une jeune artiste, Mani Bella, nouvelle vedette de la musique urbaine sur une composition de Bitkusi, la chanson aux paroles imagées, drôles et sarcastiques est une marque d’engagement; elle porte une attention aux conséquences dramatiques de la secte islamique. TOUS ENSEMBLE,  I’M NOT BOKO HARAM.
Une ambition rendu possible par KMG Productions qui produit ce maxi single et les 02 rendez-vous pour lesquels vous ici.
KMG Productions, jeune label porté par un Camerounais et toute une team voit le jour à Toulouse en France et nourrit les ambitions de porter aux cimes du monde la musique camerounaise. Loin d’être un building fini, KMG Productions est un chantier dont vous architectes, entrepreneurs et autres techniciens culturels devez apporter votre pierre à l’édifice.
Fort de cet adage en langue Douala «  Nguigna ngando weya nde mo la moundo » le caïman tire sa force de sa queue, KMG Productions vient prendre son start up ici chez soi. Et votre bénédiction ( acceptation,  accompagnement,  soutien et …) l’aidera à grandir.
Bonne fêtes de Noël et nos vœux les meilleurs pour l’an 2016 à tous.

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