Musique

Tao nous conte les « Regrets de femmes » à travers son nouveau maxi single

Elle n’a pas dérogé à sa démarche de sensibilisation, de dénonciation, d’éducation, d’édification et même d’imprégnation d’émotions à travers cette nouvelle galette musicale de deux titres « Regrets de femmes » et « Bom Kin Kin » qu’elle présentait officiellement à la presse camerounaise le 20 janvier dernier à Douala. Tao, l’auteure de la reprise « Raoul Bekono » (de Mbida Douglas, Ndlr), n’en est pas moins consciente de sa mission en tant qu’artiste vis-à-vis de son auditoire.

Ils ont répondu présents, nombreux, ces hommes et femmes de médias férus de belles sonorités et de textes à la pertinence avérée. Devant eux, une artiste à la compétence vocale inexpugnable, aux chansons poignantes, et au génie sauvage que des virtuoses dont elle a su s’entourer, ont su encadrer. Oui, pour cette présentation du nouveau joyau musical, Tao avait comme avocats un certain André Manga (bassiste de renommée planétaire) et Idrissou arabo du site culturel www.culturebene.com

Elle nous avait au préalable servi « Hola Me » son album de 11 titres (2013), puis par la suite le single « Raoul Bekono » (courant 2015) et là, fièrement, elle s’inscrit plus que jamais dans la durée en nous dévoilant cette autre œuvre, « Regrets de femme », qui comme son titre l’indique est toute aussi singulière. Adoucissement de tons, épuration de gammes, sincérité dans l’écriture, et des thématiques fortes, bref, du baume pour l’âme et du régal pour les esgourdes. Les réactions ne pouvaient alors qu’être objectives et positives, surtout quand elles avaient des retours aussi laconiques de la part de l’artiste.

Le maxi single…

« Regrets de femme » est une interpellation de la jeune fille africaine pour un choix  judicieux relatif à son existence et à la réalisation de sa vie future de femme. Tao nous y relate l’histoire de cette femme rattrapée par le temps, dont la vie se résumait à amasser les richesses au détriment de  vraies valeurs de la vie que sont : Un mari et une progéniture. Celle-ci, dans sa jeunesse, a refoulé sans état d’âme de nombreux prétendants. La cinquantaine sonnée, la solitude et le froid des quatre murs de sa somptueuse maison sont ses seuls compagnons. Sandrine Ola’a, actrice principale du célèbre film Quartier Mozart et du long métrage Paris à tout prix,  incarne magistralement la vielle dame aigrie dans le vidéogramme de ce titre…

« Bom kin kin», le second extrait du maxi single est une dénonciation du mariage précoce dont les effets dévastateurs sur le genre féminin sont indéniables : divorce, débauche, solitude, promiscuité, alcool et autres drogues…  ce titre se veut également une sensibilisation des communautés de notre planète ouvertes à cette pratique. Tao avec amertume se souvient de ses cousines arrachées à la fleur de l’âge par des hommes du troisième âge, non sans la complicité des familles de ces dernières.

Contact management : 699577429

 

 

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