Odile Pahai Langa : "J'écris pour dénoncer certaines inégalités, pour aider l'autre, donner de l'espoir, affirmer ma pensée..."

Plus que passionnément, l’encre de sa plume ne fait qu’un avec chacune des lignes de ses livres. Tout est un prétexte et une inspiration pour nous faire voyager dans les méandres de ses fabuleuses histoires. Odile Ariane Pahai Langa est une jeune camerounaise, écrivaine. Elle écrit, elle écrit beaucoup. Son 5eme livre « Etchebetche ou l’espoir d’une vie » qui représentera d’ailleurs le Cameroun le 24 octobre prochain, à la 4eme journée du manuscrit francophone 2016 est la preuve qu’elle a énormément de talents. Odile Ariane se raconte ici, pour vous.

Bonsoir Odile Ariane. Comment allez-vous ?

Bonjour, je vais bien par la grâce de Dieu.

Qui est l’écrivaine Odiele Ariane Pahai Langa?

Je suis une camerounaise à part entière qui défend ses intérêts et ceux des plus faibles.

D’où part ce virus de la plume qui te mène déjà à ton 5eme livre aujourd’hui?

Je ne pourrais pas dire qu’il faille forcément avoir une quelconque motivation pour se lancer dans la littérature, par ailleurs le tout dépend de ses propres idéaux et de la façon de les exprimer. J’écris pour dénoncer certaines inégalités, pour aider l’autre, donner de l’espoir, affirmer ma pensée, faire rêver, bref l’écriture est pour moi comme mon exutoire, mon arme et mon bouclier pour m’exprimer.

« Etchebetche ou l’espoir d’une vie ». Pourquoi ce titre et que raconte ce livre? De qui ou de quoi Etchebetche est-il l’espoir au fait?

Ce choix de titre m’est venu tout à fait par hasard et je m’y suis accommodée. « Etchebetche ou l’espoir d’une vie » est en effet mon 5e livre que je présente au public dans le cadre de la journée du manuscrit francophone 2016. Il raconte l’histoire de deux personnes empêtrées dans leur ressenti suite à l’annonce de leur future union qui par le pur des hasards ne laisse aucune indifférence aux turpitudes de l’amour. Etchebetche reste l’espoir de ce chaos qui entraine les différents personnages au-delà de leurs appréhensions.

Écrire c’est aussi partager son imagination débordante, et ce livre est une fiction apparemment. Mais qu’est-ce qui vous a inspiré cette fois encore?

L’inspiration vit en moi en permanence. Tout m’inspire, une phrase, un mot, une image, une interjection, des conversations, l’actualité, bref la vie en général. J’aime utiliser ce canal pour déclamer des vers, mettre en vie mes personnages, mes histoires, mon imagination. Écrire est une seconde nature, sans la littérature je me sens seule et trahie.

Que doit-on retenir au final?

Au final, il faut dépasser ses limites, croire en soi, s’aimer et aimer les autres. La vie est faite pour être célébrée et non de s’y accommoder sans principes véritables.

Qu’est-ce qui a joué en votre faveur pour être à la journée du manuscrit francophone 2016 très prochainement en Côte d’Ivoire?

Je ne sais pas ce qui a vraiment pu jouer en ma faveur pour être sélectionnée à la journée du manuscrit francophone 2016. Cependant, sans m’en venter, je pense avoir cette verve qui m’anime à chaque fois que je pose ma plume sur un bout de papier pour faire vivre mon imaginaire.

Pourrait-on dire que tu vas représenter le Cameroun? Ou tout simplement ton art, l’écriture?

Les deux je dirais. Je représenterais le Cameroun afin de mettre en lumière nos talents locaux, et mon art parce qu’il est nécessaire de se faire découvrir et de partager sa vision. Je compte donc sur un maximum de partages (qui est un critère pour obtenir un prix) pour mes suiveurs.

Ton dernier mot?

Mon dernier mot s’adresse à tous mes compatriotes et à tous les africains, soyons unis et fraternels afin d’avoir une Afrique nouvelle et prolifère. Ceci ne s’adresse pas simplement aux hommes de lettres, il y va également des autres domaines dont on commence à ressentir les effluves. Merci.