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Rostand WANDJA : « ma vocation c’est le cinéma … »

On aimerait savoir depuis combien de temps vous êtes dans le bain ?

Je vais exactement 5 ans ; après l’obtention de mon Baccalauréat je me suis lancé immédiatement dans la formation et depuis ce temps j’ai pas lâché le truc. Aujourd’hui je côtoie les plateaux au quotidien et cela nourri encore  plus mes connaissances et mes compétences.

Puisque vous évoquez l’aspect compétence, jusqu’ici qu’avez-vous appris ?

Honnêtement, avec toutes les formations dont j’ai pu bénéficier, je pense avoir acquis le maximum jusqu’ici, en ce sens que ça m’a permis de travailler avec beaucoup de personnes influentes pour ne pas dire les grands de ce secteur. D’ailleurs je ne cesse d’apprendre, car chaque jour on découvre une nouvelle leçon qui vient enrichir nos connaissances acquises.

Vous avez signé la coréalisation du film JACKPOT qui a été diffusé à la cérémonie de clôture des RIFIC 2013 ; d’où vous vient l’idée de ce court métrage ?

Ce film découle de l’atelier de formation auquel nous avons participé ; nous étions une dizaine et les formateurs nous ont regroupé en binômes pour ce devoir. Je formais le binôme avec Aminatou Moudi. A la base, elle a proposé l’idée de prostitution et moi j’ai apporté ma touche en y ajoutant la scène avec le père. Donc c’est une fille qui saute d’hommes en hommes pour se faire de l’argent et un jour elle tombe plutôt sur son père dans une chambre d’hôtel, croyant aller voir un client potentiel. La surprise est pareille du côté de son père qui lui également pensait tomber sur une prostituée. Deux versions de cette histoire ont été présentées, mais c’est JACKPOT qui a retenu l’attention de nos formateurs.

Les RIFIC viennent de s’achever, qu’avez en vue pour le moment ?

Pas mal d’autres courts métrages à tourner, puis des longs métrages aussi ; bref le programme est un peu chargé mais c’est ça qui fait un réalisateur, il doit toujours être en activité de peur d’être dépassé par le temps, car tout va si vite de nos jours.

Que faire si au besoin on aimerait solliciter votre expertise ? A combien s’élève-t-il ?

Ecoutez, on cherche tout d’abord à valoriser le métier ; c’est vrai que l’argent est un élément à ne pas négliger, mais il vient après. Pour me voir il suffit de trainer à Institut Supérieur du Cinéma et de l’Audiovisuel du Cameroun (ISCAC) ou se rapprocher de l’équipe des RIFIC.

De toutes vos expériences, laquelle vous a le plus marqué ?

Celle que je viens de vivre avec JACKPOT parce qu’en deux jours on a fait des choses incroyables ; penser, écrire, et tourner un projet… Les cinéastes qui me liront comprendront l’ auteur de la tâche.

Vous voyez-vous faire autre chose que du cinéma ?

Honnêtement ma vocation c’est le cinéma ; cependant, je pourrais faire des choses à côté pour arrondir le mois car le cinéma ne couvre pas exclusivement les charges.

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