Franck Olivier Ndema : « La 9ème édition des RIFIC est un satisfecit total »

Les rideaux sont tombés ce soir, pour ce qui est de cette 9^ème édition des RIFIC ; alors que retenez-vous des 10 jours d’activités intenses ?

Je dirais tout d’abord que c’est un satisfecit total, dans la mesure où c’est la toute première fois que le colloque se soit bien passé, depuis que le festival a été mis en place ; j’ajouterai que le public a répondu présent, et que les films retenus cette année étaient d’une qualité remarquable. Je ne saurai terminer sans dire que l’atelier de formation tenu par des formateurs venus également de France s’est très bien déroulé. Ils n’ont pas été déçus d’avoir payé leurs billets d’avion (rire). Bref, on n’a pas le choix que de mettre la barre plus haut pour la prochaine édition.

On a pu voir un grand nombre de films étrangers cette année qui d’ailleurs ont été primés ; vu que technologiquement ils sont très avancés, cela ne fausserait-il pas les dés des films locaux en compétition ?

Je ne dirai pas Oui, mais je ne dirai pas Non non plus ; c’est vrai la qualité technique des films venus d’ailleurs est au dessus de la moyenne, mais je puis également vous assurer que nous avons des compétences techniques et artistiques pour faire les mêmes choses. Tenons par exemple le Prix Spécial du Public a été Camerounais or ce film était en compétition avec ceux étrangers. Vous savez, on se veut un Festival International, alors il faut s’arrimer aux normes internationales et faire en sorte les films locaux soient diffusables à l’extérieur. Voice par exemple l’un des films projeté à l’ouverture des RIFIC, « Surplus », va être diffusé à un festival à Poitier en France à la fin de ce mois de Novembre. Donc c’est une bonne chose déjà que le Cameroun puisse avoir à se frotter aux évolutions technologiques et que ces réalisateurs et cinéastes puissent côtoyer leurs confrères d’ailleurs.

Vous avez annoncé les couleurs de la 10^ème édition des RIFIC l’année prochaine…

Justement, cette 10^ème édition se tiendra du 25 Octobre au 1^er Novembre, si je ne me trompe pas sur les dates, au Boulevard du 20 Mai ici à Yaoundé…

Pourquoi au Boulevard du 20 Mai ?

Le Boulevard parce qu’on l’a voulu festive ; il y aura des shows case tous les soirs, un défilé de mode, nous allons regrouper les peintres et les sculpteurs, tous ses artistes là viendront célébrer la fête du Court Métrage car ce sera la 10^ème édition, alors il faut bien que cela soit spécial. Cela permettra de valoriser encore le label Cameroun pour le projet Shoot in Cameroon. Autre escale de cette édition anniversaire, nous ferons un clin d’œil à tous les anciens lauréats afin qu’ils puissent dire ce qu’ils sont devenus après leur expérience aux RIFIC. Ce sera dans le cadre Que Sont-ils Devenus. Ce sera quelque chose de formidable, dans la mesure de ces échanges sortiront des perspectives, nous verrons dans quelle mesure nous pourrions tisser des collaborations afin de mieux développer ce projet, et servir de guide aux générations futures.