Petit Pays rend hommage aux disparus D'Eseka à travers une chanson, critique avec véhémence le régime du renouveau

« la musique c’est du bruit qui pense » a dit le poète Victor Hugo mettant en exergue le caractère délateur et moralisateur d’une chanson qui traite des problèmes sociaux, de ce fait dans sa posture de leader de la musique camerounaise, dans son dernier album « peur dans la cité » le turbo national rend hommage aux victimes du drame ferroviaire d’Eseka, Dans cette chanson Petit Pays irradie un lot d’émotions et régule les passions. Sans nommer les coupables et de manière connotée Rabba Rabbi critique avec véhémence le régime du renouveau, Voici quelques extraits de cette chanson de sep minutes , «Tout le monde est castré, tu as castré tout le monde. Tu as utilisé et détruit ton entourage pour régner seul et la famille n’a plus de sens. Beaucoup d’innocents sont en prison… Le seul endroit où les humains marchent avec la tête en bas et les jambes en l’air… Nul n’a le droit de se prendre pour Dieu… Tôt ou tard tu vas payer.

Par Yayaha Idrissou