À deux semaines de la fin de la présidence de Barack Obama, Into The Chic revient sur le parcours de l’une des first ladies les plus cool et investies de l’histoire du parti démocrate.
L’ex-avocate diplômée des prestigieuses universités de Princeton et Harvard a atteint, en huit ans, une cote de popularité hors pair, 13 points supérieure à celle de son mari de président en 2012.
Première first lady noire de l’histoire des États-Unis, Michelle Obama n’est pas seulement le symbole de l’American Dream – elle qui est issue de la classe moyenne africaine-américaine – mais bien l’incarnation d’une femme ancrée dans son époque et investie dans les causes contemporaines. À 52 ans, elle laisse dernière elle un message humaniste fort, qui n’est pas près de s’essouffler.
Grâce à son éloquence, l’émotion qu’elle suscite et les rouages 2.0 qu’elle maîtrise, l’actuelle first lady bouscule les codes de la com avec une modernité déconcertante. Une rhétorique qu’elle sait mettre au service de messages forts. Michelle Obama n’en a que faire du buzz. Ce qui compte pour elle, c’est la transmission. L’ex-avocate a prouvé qu’on pouvait être oratrice et humaniste.
En attestent ses nombreuses déclarations publiques, comme celle du 13 octobre dernier à l’occasion du meeting de campagne d’Hilary Clinton, où elle a livré un discours poignant contre les propos sexistes du candidat républicain à la présidentielle américaine 2016, en exprimant son combat anti-Trump sur fond de féminisme :
« Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d’être traitée de cette façon. Personne ne mérite ce genre d’injure ».
Par ailleurs ultra connectée, Michelle Obama est sans conteste la seule première dame à avoir intégré les réseaux sociaux dans la stratégie de communication du camp démocrate, pour servir des causes louables. Sur tous les réseaux sociaux, de Twitter à Facebook, elle a évité de tomber dans l’écueil du personal branding en allant s’intéresser à la jeunesse, en s’alignant sur leurs usages.
En 2010, elle lançait sa campagne de lutte contre l’obésité infantile intitulée « Let’s Move » via la plateforme Youtube, qui affiche aujourd’hui plus de 15 000 abonnés au compteur.
Tandis que sur le compte de mini vidéos Vine de la Maison Blanche, elle est parvenue à fédérer pas moins de 436 000 followers grâce au post viral « Turnip for What » – du nom du morceau de DJ Snake et Lil Jon’s que l’on entend à l’image – invitant la population à manger plus sainement. Plutôt que de puiser dans les codes des campagnes préventives traditionnelles, Michelle a su s’appuyer sur l’art de l’entertainment et de la culture pop pour sensibiliser aux questions de santé.
Par Eva Sauphie / jeuneafrique.com
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