Clin d'oeilMusique

Petit-Pays précise que son dernier opus « Peur dans la cité » ne vise pas Paul Biya

Sans doute, les parole de son dernier album, notamment celles du titre « Peur dans la cité », auraient été mal interprétées. Après que la toile, et la presse nationale y aient fait mention, Rabba Rabbi rompt le silence et remet les pendules à l’heure : « Je ne suis pas un chanteur engagé, je suis inspiré par les esprits… »

Petit Pays reste l’une des grosses figurent de la musique camerounaise -de l’ancienne génération-, qui bénéficie d’une aura puissante dans la sous-région et hors de nos frontières. Son dernier album sorti il y a quelques jours, décèle alors des messages que beaucoup n’ont pas hésité d’interpréter à leur guise. « En Afrique, on remplace ce qui ne marche plus par ce qui ne marche pas », en est la parfaite illustration… Ayant fait la Une de la presse DT surtout celle à scandale, l’artiste y voit un acharnement des « politiciens » qui essaieraient de faire de son message une affaire personnelle. Règlement de comptes ou intimidation ? De toutes les façons, Petit-Pays a tenu  à s’expliquer, non sans effectuer un rétropédalage. Il déclare contre toute attente que sa chanson ne vise pas le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, ou ses proches collaborateurs, comme ont eu la prétention de le penser certains, mais qu’il ne s’agit que de l’émanation de son esprit.

Invité au programme Couleurs Tropical de Claudy Siar sur RFI, hier mardi 1er novembre, l’auteur de FROTAMBO a nié tout en bloc : « Je m’adresse à l’Afrique. Les pays d’Afrique sont comme des meubles qu’on a posés. À tout moment qu’il y a tornade, ça bouge. Je m’adresse à toute l’Afrique en commençant par moi-même. Ma chanson conscientise les Africains. Le message est clair même comme les politiciens essaient d’en faire leur affaire personnelle. Je n’ai pas cité quelqu’un », a-t-il déclaré. Ses paroles selon lui, devrait être prises comme celles d’un pasteur qui prêche la parole dans une église. Les propos à l’endroit des victimes d’ESEKA, n’y sont qu’en guise d’hommage, a-t-il ajouté. L’homme reconnait toutefois qu’il y a une mauvaise gouvernance, sinon un tel drame ne se serait pas produit.

Petit Pays dit déplorer le fait que chacun fasse du n’importe quoi parce que tout le monde connaît tout le monde, et qu’on ne puisse pas respecter ne serait-ce qu’un feu rouge parce que son cousin est commissaire, son oncle est procureur, etc. Bref, c’est ça l’Afrique d’aujourd’hui, pour lui. Alors, il conscientise tout simplement.

 

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