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Laro : « Nous sommes des fruits du monde. On ne peut plus appartenir uniquement à sa culture »

Salut Laro, là tu viens de faire la scène du Festi Bikutsi ici au Palais des Congrès, comment te sens-tu ?

Je vais plutôt bien. La prestation s’est plutôt bien déroulée (sourire). Le public a apprécié le spectacle que j’ai proposé donc, je suis contente.

Il faut le dire que tu as sorti un album il y’a deux ans en juin 2011. Comment se porte t-il sur le marché ?

Tout doucement, il fait son petit bout de chemin. Vous savez ces trucs là, ce n’est pas une course de vitesse. C’est beaucoup plus une course de fond donc, ça se passe bien.

On connait Laro comme une artiste beaucoup trop invisible de la scène, pourquoi cela ?

D’abord parce qu’il n’y a pas beaucoup d’événements organisé au Cameroun. Donc, c’est un peu normal que Laro soit invisible. Mais Laro, elle est bien là. Elle travaille, elle bosse.

Excuse moi mais il y’a tout de même des événements majeurs comme le Festi-Bikutsi ici, Miss Cameroun, Ecrans Noirs, etc. Est-ce que Laro choisit les scènes qu’elle doit faire ?

(Rires) Non, Laro ne choisit absolument pas les scènes ! Laro preste là où on l’invite. La preuve, je suis au Festi Bikutsi cette année parce que j’ai été invité. J’ai participé également au Salon International de la Musique Africaine parce que j’ai été invitée. Voilà, demain le 09 novembre, je suis à la cérémonie d’ouverture du film court, parce que j’ai été invitée donc, j’ai aussi simple que ça je crois…

Laro, c’est un peu difficile de cerner ton univers, parce que bon, tu fais déjà dans du Bikutsi et tu as une voix assez particulière, complètement Laro ! Mais dis-nous quel est ton univers à toi, celui que tu aimes le plus ?

J’aime la musique et la bonne musique (rires). Donc, je suis camerounaise, il est tout à fait normal que je fasse d’abord ce qui est de chez moi. Donc, dans mon album, il y’a du Bikutsi,  mais en même temps Laro est le fruit de tout ce que la plupart d’entre nous sommes aujourd’hui, c’est-à-dire que nous sommes des fruits du monde. On ne peut plus appartenir uniquement à sa culture. On ne peut plus être coupé de tout ce qui se passe ailleurs donc ça fait que Laro c’est le mélange de tout ça et c’est la modernité, c’est la tradition. Et, je le reflète d’ailleurs à travers même mes tenues de scène. On retrouve de la modernité, du traditionnel.

J’y arrivai justement, par rapport à tes tenues de scène. D’où est-ce que tu les tire ? D’où viennent-elles ?

Euh (rire) ! Je peux dire que j’ai une inspiration fertile. Je les conçois ! Parfois, je les confectionne moi-même. Parfois, je les fais confectionner mais je les dessine toutes.

Est-ce que  Laro prépares en 2013, un bijou, un album pour 2014 ?

Il ne faut pas être pressé ! Vous savez le public camerounais n’a pas encore vraiment consommé Laro. Donc, ce premier album qui s’intitule « Humm », je compte le faire connaitre un peu plus que ça. Le prochain, ce n’est pas pour tout de suite quand même.

Tu me répondras peut-être que tu es jeune, tu ne peux pas mais quand même au fond de toi, tu as une opinion sur la musique camerounaise aujourd’hui ?

(Rires) justement il y’a déjà un début de réponse, je ne peux pas encore me prononcer. Je suis encore tout juste sur le banc de départ. Je suis vraiment dans les starting-blocks. Donc, je ne peux pas vraiment me prononcer.  Peut-être dans dix ans, je pourrais dire quelque chose. (Rires)

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