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Akumaah : « Que les gens se mettent prêts, on va tout déchirer »

Le trio riche de Jayci, FeelHip et Ahsan s’apprêtent comme un phœnix, à se tailler une place douillette sur la scène musicale. Scrutant de nouveaux horizons avec des sonorités tirées de leur riche expérience héritée du temps et du talent bien bichonnés, Akumaah se donne décidément les moyens de s’installer à leur aise, grâce à leur projet hors du commun. Il pointe petit à petit le bout de son nez avec le vidéogramme tourné cette semaine.  Ce qui a permit aux trois artistes de s’exprimer à travers votre portail.

Bonsoir les gars, vous êtes désormais le trio Akumaah alors qu’au départ la dénomination était autre et vous étiez 5 ?

En fait, au départ, le nom était 7th Sign parce qu’il faut partir de là. 7th Sign c’était 7 garçons en fait. On chantait juste du Gospel. On était très jeune, on était tout petit et puis, le temps est passé et les vocations se sont affirmées chez certaines personnes et pas chez d’autres, ce qui fait qu’on s’est retrouvé à 5. C’est ce groupe 7 Sign qui a été connu par les mélomanes de Hip Hop. C’est lui qui était connu avec FeelHip, Jayci, Ahsan, Mack et Faoud. Alors, plus tard avec le temps, il y’a eu mûrissement au nivveau de certaines mœurs. Certains de nous ont trouvé qu’ils avaient d’autres choses à faire ailleurs. Le groupe n’a pas été divisé pour autant mais ils se sont mis en arrière plan pour travailler avec nous, parce qu’on travaille toujours ensemble mais nous sommes trois devant, les deux autres sont restés derrière. Ils nous soutiennent en background.

7th Sign c’est toute une famille. Nous sommes tellement nombreux, il y’a tellement de personnes… Les 5 personnes qu’il y’avait au départ, il y’avait d’autres personnes derrière. 7th Sign c’était un projet qui est en latence, il est endormi mais reviendra plus tard. Là maintenant, nous sommes dans le projet Akumaah qui met en avant Ahsan, FeelHip et Jayci. Après, on reviendra sur le projet 7th Sign. C’est donc tout juste des projets mais la grande famille c’est 7th Sign en fait. C’est comme pour dire que les autres sont toujours là, ils ne sont jamais partis en fait.

Mais dites-nous aujourd’hui, quelle est la valeur ajoutée d’Akumaah ?

Il y’a donc un certain mûrissement. Une certaine maturité qui a été acquise avec les expériences, avec le temps, qui fait qu’on s’est plus ouvert aux rythmes locaux, à la façon de faire africaine. C’est toujours du Hip Hop, du R&B mais c’est plus africanisé. C’est plus camerounisé ! On est plus proche des camerounais parce qu’avant, on était très Pop, très R&B, très occidentaux, très américains mais, là c’est beaucoup plus africain, plus Camerounais… Donc, ça nous ressemble plus, c’est plus proche de nos frères. Il faut ajouter qu’avant on chantait essentiellement en anglais. Et maintenant, on chante en Français, en Ngoumba, en Bafia, en Douala. Akumaah en même temps, ça veut dire Héritage et aussi Richesse. C’est-à-dire qu’on puise dans la richesse culturelle du Cameroun et dans l’héritage pour pouvoir transmettre.

Vous êtes trois désormais, et ça fait plus de 11 années que vous travaillez avec Prince Bolane, votre producteur. Comment se passe la collaboration depuis toutes ces années ?

Lui, il représente une structure qu’on appelle AfroKult. Au départ, c’est un grand frère. Et avec lui, on est parti sur tout un projet. Nous sommes entrain de travailler sur un projet et, c’est pour cela que ça a mis autant de temps. Ce n’était une histoire de vidéo, d’un clip ou d’un album, non ! Nous sommes sur un projet de très longue durée. Normalement, si on va jusqu’à la fin de notre projet, on va se retrouver là jusqu’à 90 ans ! Donc, c’est tout un gros truc et avec lui, ça se passe super bien. On se comprend très bien. On prend le temps qu’il faut, pour pouvoir faire ce qu’il faut et toucher les objectifs qu’on s’est fixé.

Vous avez signé chez L&F, il y’a moins d’un an mais pourquoi cela na t-il pas duré ?

Non, en fait c’était beaucoup plus une collaboration avec cette maison de production L&F. Mais après, le temps de la collaboration est passé. Et entre temps, le projet sur lequel on était entrain de travailler était entrain d’avancer. Et puis, il fallait continuer. Toujours est-il que nous sommes toujours en partenariat avec L&F.

Vous commettez sur le marché discographique un premier album en tant qu’Akumaah, peut-on avoir la quintessence de cet album ?

En fait, le titre de l’album c’est « Akeva » qui signifie merci. Et c’est aussi l’un des titres des chansons qui figurera dans l’album. Dans cette chanson, on dit merci à nos mamans. C’est aussi une façon de remercier tous ceux qui nous ont accompagnés depuis que le projet est né, partant de Dieu et avec tout notre entourage qui a été avec nous, on leur dit merci parce qu’enfin, on y est arrivé. Les gens vont voir un nouveau groupe alors qu’en fait, nous sommes vraiment des anciens. Ce merci, c’est une façon de dire un peu enfin !

Y’a-t-il des collaborations dans votre album ? Si oui, avec qui par exemple ?

Bon, en ce moment nous sommes entrain de travailler dessus. On va étape par étape. Là, nous sommes entrain de sortir le single « Mamacita », pour laquelle on fait la vidéo aujourd’hui. On est toujours entrain de travailler sur l’album. C’est-à-dire que les choses se dessinent tout doucement… Il y’a quelques pistes. On reviendra vers vous, pour vous donner des confirmations.

Faites-nous brièvement étalage du contenu du vidéogramme que vous tournez aujourd’hui.

En fait, Mamacita c’est une histoire d’une jeune fille qui a plusieurs amants qui sont, nous trois dans le clip. Et dans la vidéo, nous trois nous sommes un personnage! L’action se suit. Ce n’est pas une personne après l’autre mais une seule personne qui est Akumaah. Ça c’est dans un seul appartement mais une entité qui s’est muée en trois personnages différents mais qui représente la même personne… Le mec a découvert que sa meuf le trompait. Et puis, ça devient une histoire où pourquoi tu me trompes, pourquoi tu fais. Ils essayent de voir comment ils vont s’arranger. La meuf c’est comme on dit au pays, une ‘don nga’. Alors, elle ne laisse pas faire. Ça crée donc une petite tension entre les deux. Et puis, à la fin du clip il y’a une sorte de cassure mais on n’est pas encore sur pour le déroulement, il y’aura une affaire à suivre parce que ça ne s’arrêtera pas net. Il y’a une autre chanson dans l’album qui est la première partie de Mamacita, qui a un autre titre. Donc, ce sera comme l’avant Mamacita, comment l’histoire a commencé pour qu’on en arrive là.

Avez-vous un mot à rajouter ?                                      

Ce qu’on va dire sans être hautain, on a beaucoup travaillé ! On a peut-être beaucoup de temps, mais ce n’était pas un temps perdu. C’était un temps pour travailler. Le temps qu’on a mis, c’était un temps où, on est rentré pour pouvoir mieux préparer notre sortie. Et quand on vient là, c’est pour déchirer ! Que les gens se mettent prêts, dans tous les cas on va déchirer. La suite de 7th Sign, les gens connaissent. 7th Sign, ça ne blague pas. C’est toujours le high level ! Mamacita, ce n’est vraiment que le début. Si on doit aller sur une échelle de 1 à 10, Mamacita ce serait peut-être à 2 parce que le 10 arrive ! Le meilleur est à venir.

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