
Le sapologue aura fait perdre son souffle au public de ce fief des amoureux d’ambiances nocturnes de la cité capitale ; comme le disent nos frères d’Abidjan, « C’était pas affaire petit boucan » ce fameux soir… Le «travaillement», la danse et l’enjaillement avaient alors véritablement investi les corps et le vestimentologue-griffologue-modèlogue Abou Nidal 2 Genève, alors en compagnie de ses deux danseurs, faisait la pluie et le beau temps.
Il fallait attendre exactement trois heures du matin pour assister à la prestation du Général boucantier ; chaudement enveloppés dans des costumes squelette (combinaisons noires avec des imprimés façon squelette), l’artiste et ses danseurs gagne la piste et chauffe tout d’abord le coin avec un petit jeu d’Atalaku (éloge public) ; les instants qui suivront, le trio se débarrassera de ces combinaisons pour gâter le coin, non sans une touche de travaillement, mais que certains ne maîtrisaient pas véritablement, adoptant des attitudes qui auraient presqu’embarrassé l’ôte du soir…
Mais tout se passera dans la bonne ambiance, et comme l’avait dit l’artiste lui-même : « Avec Abou Nidal, on ne s’ennuie jamais ». Il aura une fois encore prouvé qu’il est un véritable « producteur » à grande échelle de joie.
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