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Ashley : «Dans 10 ans je vois le mbolè loin aux États-Unis, je ferai un featuring avec Rihanna…»

Dans ce genre musical phallocratique, avec sa forme svelte et sa voix féminine, Ashley essaye de se faire une place dans le mbolè. Curiosité singulière, nous sommes allés à sa rencontre.

Bonjour Ashley et merci de répondre aux questions de Culturebene

.Bonjour, c’est moi qui vous remercie.

Dans cette musique dominée par les hommes pourquoi avez-vous choisi de faire le mbolè ?

J’ai choisi de faire le mbolè parceque j’ai constaté qu’il y’avait aucune femme qui faisait cette musique, c’est pour inverser la tendance que je me suis dit pourquoi pas moi, ainsi je me suis lancée tout en espérant que ça paye, en tout cas au regard du travail abattu je suis sûre que ça va payer par la grâce de Dieu.

Ashley vient de quelle partie du Cameroun ?

Je suis une jeune fille originaire de la région du Centre, je suis Mvog Amougou de Mfou, j’ai fait mon école maternelle à Mfou, moi je suis anglophone il faut le préciser mon secondaire c’est au collège Ayungha à Mbankolo et puis dans un autre établissement à la descente CEFTA après je me suis décidée de me lancer dans la musique.

D’où vient votre amour pour la musique ?

Je suis née dans la musique, ma mère est artiste, elle fait dans le Bikutsi, je n’ai pas voulu la suivre parceque j’ai vu que c’est vulgaire ainsi j’ai choisi mon propre couloir.

Dans un milieu constitué essentiellement d’hommes comment faites-vous pour vous en sortir ?

Ce n’est pas du tout facile, mais comme j’ai décidé de faire dans le mbolè, je me suis dit à moi même que je dois sauver l’honneur des femmes.

Quels sont les thèmes que vous abordez dans votre musique ?

J’aborde la thématique des hommes qui nous manquent de respect ici dehors, je demande aux hommes de nous respecter car nous ne sommes pas des marchandises.

Quels conseils pouvez-vous prodiguer aux jeunes filles comme toi qui aimeraient faire dans le mbolè ?

Je leur demanderai de beaucoup travailler et de croire en soi même, il ne suffit pas de se lever un petit matin et de dire qu’on va aller au studio, il faut travailler.

Avez-vous chanté aussi dans les veillées ?

Oui j’ai fait aussi les veillées mais moi je ne chantais pas, j’étais parmi les répondants, c’est à dire ceux qui répondent en claquant les mains.

Comment as-tu rencontré DJ Lexus ?

Moi je m’intéressais au Mbolè depuis avant d’entrer dans le game, je composais mes chansons mais à l’époque je n’avais personne qui pouvait m’aider, je ne pouvais pas aller voir ma mère car elle devait me dire qu’avec tous les rythmes musicaux pourquoi es ce que j’ai seulement choisi la musique des fumeurs de chanvre ? Donc c’est en allant aux veillées que j’ai fait la rencontre de DJ Lexus, il m’a tout simplement dit que quand je serai prête que je vienne pour qu’on travaille et depuis lors on est ensemble.

Combien de chansons avez-vous déjà sur le marché musical ?

Pour l’instant je n’ai qu’une  seule chanson dehors « tu me fais ça », les autres arrivent. Grâce aux conseils des autres collègues et surtout de Crazy Boy, les autres sortiront.

Où voyez-vous le mbolè dans 10 ans ?

Dans 10 ans je vois le mbolè loin aux États-Unis, je ferai un featuring avec Rihanna

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