Plaqué brutalement au sol par quatre policiers pour un délit mineur, George Floyd, un homme noir d’une quarantaine d’années, est décédé d’asphyxie. L’affaire, qui a conduit ce mardi au licenciement des quatre membres des forces de l’ordre impliqués, alimente le sujet des violences policières et du racisme dans la police américaine.
Un usage « excessif et inhumain » de la force. Ce sont les mots de la famille de la victime pour caractériser ce drame. Lundi soir, George Floyd a été plaqué au sol par un policier de Minneapolis et immobilisé à l’aide d’un genoux sur la gorge. La scène a été filmée par une passante sur Facebook Live. On y voit le quarantenaire lutter pour sa survie et surtout répéter à plusieurs reprises : « je ne peux pas respirer ». Après quelques minutes, l’homme noir s’immobilise face à la poigne du policier qui l’immobilise. Un témoin s’alarme alors : « Il ne respire plus, il ne bouge plus, prenez son pouls ». Une ambulance arrivera quelques instants plus tard, trop tard. George Floyd décède peu après. Un porte-parole de la police a précisé que l’homme semblait drogué ou alcoolisé et que ce n’est qu’après l’avoir menotté le policier a « réalisé que le suspect souffrait d’une détresse médicale ».
Cette catastrophe a ému de nombreux habitants de Minneapolis qui se sont recueillis à l’endroit de « l’arrestation ». Elle rappelle d’autres drames comme celui d’Eric Garner, décédé en 2014 à New-York dans des circonstances similaires et qui avait eu les mêmes mots que George Floyd avant sa mort : « je ne peux plus respirer ».
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