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Jason black : « l’Afrique vibre à travers le festival Abok I Ngoma … »

Bonsoir Jason Black, pouvez-vous nous donner vos impressions par rapport à ce festival qui démarre (l’interview a été réalisée le 16 juillet)?

Pour une fois, on donne la chance véritablement à nos profondeurs culturelles. Les danses et les percussions, c’est le cœur de l’Afrique qui parle au travers de tout cela. Pour moi, c’est un moment très riche de partager un plateau culturel avec toutes ces personnes qui aiment ça aussi. C’est l’Afrique qui vibre à travers ce festival. On exprimait tout à travers le tam-tam et les tambours. Aujourd’hui qu’on a tout ça, il faudra qu’on fasse tout pour savoir préserver ce qui nous reste. C’est vraiment très riche, c’est un secteur encore inexploré parce qu’il y a des danses qu’on ne connait pas encore, bref qu’on ignore. Au Cameroun, on a plus de 280 ethnies mais il y a encore des danses qu’on n’a pas du tout explorées. Je crois que c’est l’occasion d’explorer toutes ces richesses qui font notre fierté.

Comment trouvez-vous cette cérémonie d’ouverture que vous venez de présenter ?

La cérémonie était super cool, c’était grandiose.

Et le festival en lui-même ? Est-ce simplement un festival ou un échange entre professionnel de la danse ?

Ce n’est pas un festival comme les autres, c’est d’abord un échange entre professionnels, c’est également un échange culturel. Ici il y a des sénégalais, burkinabés, congolais… ils sont à l’aise parce que c’est ça la tradition. Si vous allez dans un village, vous verrez qu’on ne s’exprime qu’à travers les danses, les traditions et les percussions. C’est à travers ça qu’on passe des messages. Quand vous entendiez des percussions, des tam-tam résonner, vous saviez que ça c’est une réunion, un rassemble quelconque du village. Donc aujourd’hui encore, on s’exprime à travers cela. C’est ce qui nous différencie de l’occident.

Que ressentez-vous lorsque vous voyez toutes ces générations et origines s’exprimer sur scène durant ce festival ?

Je suis un habitué du Sénégal et du Burkina Faso, j’y ai vécu, donc je sais ce que c’est. Tous ces pays sont représentés au Cameroun et c’est l’Afrique en miniature et on retrouve tout ça ici chez nous. Regardez par exemple la musique de K-Tino, c’est une femme que j’admire ; écoutez le fond de sa musique, vous verrez qu’elle fait des recherches. Elle va en Afrique de l’ouest, de l’Est, c’est ça la richesse. L’avenir appartient au métissage et tout ça on mélange les cultures et ça fait la fierté de notre continent.

Ce n’est donc pas par hasard que le festival Abok I Ngoma se déroule au Cameroun, c’est justement l’Afrique en un ?

Je dois dire que c’est de bonne guerre simplement.

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