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Scène d’Ebène 8e édition : concert incroyable de Ray Lema à l’IFC de Yaoundé

Inoubliable ! Et le mot est faible ; le pianiste d’origine Congolaise Ray Lema a complètement inondé de joie les fans venus de toute la capitale, pour le voir à l’œuvre. Plus qu’un musicien au talent incommensurable, Ray était perçu jusque là comme un mythe par la plupart des spectateurs présents vendredi dans la salle des spectacles de l’institut français de Yaoundé. Et s’ils ont pu vivre cet instant magique, c’est en partie grâce à ce jeune camerounais qui à travers son festival « Scène d’Ebène », œuvre pour la promotion de notre culture, qui n’est autre que Tony Mefe.

Annoncé pour 20h, c’est plutôt timidement que le public se ramenait. Une scène qui ne manquera pas de  susciter le mécontentement de certains : «  Un Ray Lema et il n’y a personne ?…Vraiment les camerounais ne connaissent plus rien de la vraie musique… », peste une dame héritée, juste à notre gauche. Que s’est-il donc passé ? Est-ce la communication qui a été mal gérée ? Ou peut-être le public devenu hostile et aurait décidé de bouder la « bonne » musique au profit de celle dite du « tibia », comme l’a si bien dit Ray lui-même ? D’aucuns craignaient le même scénario de la veille au « petit tam-tam » où le monde arrivait à compte-gouttes jusqu’après 23h. Autant d’interrogations que n’ont pu s’empêcher d’avoir la dizaine de fans arrivés plutôt, et les membres du comité d’organisation eux-mêmes presqu’impuissant face à ce constat.

Après trente cinq minutes de retard, les portes se ferment enfin mais  heureusement le monde arrive au fur et à mesure ; Roblack (le présentateur du spectacle) peut alors saisir le micro et présenter  la terrible équipe de Ray Lema qui aura la lourde tâche non seulement d’accompagner ce monument de la musique mondiale, mais aussi d’entretenir un public devenu exigent avec le temps.

Ils sont tour à tour cités : le jeune et très prometteur Irving Sierra acao (de Cuba) au saxophone, l’inégalable bassiste aux gants noirs Etienne Mbappè du Cameroun, et un Jeune français à la batterie.

Standing ovation pour le grand Ray Lema qui fait alors son entrée, très décontracté et avec la bonne humeur qu’on lui connait. Le voyage peut alors commencer et en jetant un petit coup d’œil derrière, on remarque la salle enfin bondée de monde.

Le quartet va arracher à chaque fois des cris et applaudissements d’un public séduit et conquis ; mais ce n’est qu’un début…

L’atmosphère culmine lorsqu’est venu le moment où chacun se lançait à une démonstration personnelle pédant son génie et la maîtrise parfaite de son instrument devant une assistance exulter comme jamais. Même Ray avait du mal à rester assis…

Plusieurs titres de son dernier album « 99 » seront joués et il marquera de temps en temps une pause pour nous servir une anecdote ou quelques leçons et explications ayant trait à sa carrière.

Après près de 2 heures de spectacles, le public en redemandait encore. Un dernier pour la route…, comme on a coutume de dire, et le très célèbre pianiste (40 ans de carrière déjà, tour du monde compris), Ray Lema peut enfin inviter ses pairs à ses côtés, l’instant d’un salut, d’un au revoir à ce magnifique public et l’expression d’une gratitude à son égard.

Il retrouvera plutard ses nombreux fans dans le hall pour des autographes et quelques photos en passant ; mais le pianiste n’aura pas le temps de souffler car il devait se produire aussi à l’Ifc de Douala dès le lendemain.

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