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Osiera Mebounou : « Je représenterai valablement Culturebene au festival de Cannes… »

Le Festival de Cannes 2023, 76ᵉ édition, se déroulera du 16 au 27 mai 2023 au Palais des festivals, à Cannes. Le président du jury est le réalisateur suédois Ruben Östlund. La maîtresse de cérémonie est l’actrice Chiara Mastroianni. Votre portail www.culturebene.com fera partie des 4000 médias accrédités, la journaliste Osiera Mebounou couvrira ce festival pour votre media préféré. C’est la deuxième fois qu’elle couvre ce prestigieux festival, elle va vous offrir des interviews exclusives des stars du cinéma, bref elle vous promet du contenu de qualité.

Bonjour Osiera Mebounou, dans quelques jours vous irez du coté de Cannes en France pour couvrir ce festival pour le compte de culturebene.com, comment vous sentez-vous à quelques heures du départ ?

Très honnêtement, c’est un escalier d’émotions qui m’habite en ce moment. Tout en haut je suis animée par un sentiment de joie ! J’ai tellement hâte d’y être et de revivre cette expérience palpitante. Mais, je crains de ne pas être à la hauteur des attentes. Car le Festival de Cannes c’est un immense évènement ! Quand on a la grâce d’être accréditée et de s’y rendre, il faut à tout prix rentabiliser. De plus, culturebene possède une forte communauté de lecteurs, attentifs au moindre détail. De ce fait, il faudra être à l’affut de l’information et produire un contenu de qualité pour ne pas les décevoir.
Néanmoins, je reste optimiste car je sais que tout est sous le contrôle du Très haut. Donc tout va bien se passer.

Que promettez-vous aux internautes de culturebene en terme de contenu ?

J’espère vraiment du fond de mon cœur être dans toutes les bonnes conditions pour produire un contenu d’envergure. J’ambitionne de décrocher des interviews exclusives avec les grands acteurs de cinéma, des réalisateurs de renom et d’autres people. Mais s’il y a déjà une promesse certaine que je

Peux faire aux internautes de culturebene, c’est qu’ils partageront cette expérience. Moi Je mettrai l’accent sur les stories pour montrer en temps réel, au quotidien, ce qui se passe, ce que je fais et ce que je vis. Alors, il est bon temps de signaler à tout le monde, de rester scotché sur tous les comptes de Cultureebene. Et surtout, de recharger les mégas !

Vous n’êtes pas à votre première participation à ce grand festival…

Tout à fait ! En 2019, je tentai ma chance pour la première fois. Et j’avoue que cela n’a pas été facile.

Déjà pour obtenir ce précieux sésame qu’est l’accréditation, ensuite le visa et préparer tout le voyage. J’étais encore très jeune à l’époque je n’avais que 22 ans, c’était mon premier voyage en Europe et ma première expérience professionnelle à l’international ! Vous pouvez imaginer…

J’ai eu la grâce d’être accompagné par mes chefs, de bénéficier du soutien financier de ma marraine Ratu Erma Olierhoek ainsi que celui de ma famille.

Bien qu’étant arrivée à quelques jours de la fin, pour moi cette première tentative était un exploit. L’accréditation a davantage confirmé la crédibilité de notre media Culturebene. Et m’a donné l’opportunité de réaliser un rêve. A partir de ce jour, j’ai confirmé que rien n’est vraiment impossible à Dieu.

Quelles places occupent les médias africains à ce festival ?

Le Festival de Cannes c’est près de 4000 journalistes venant de 90 pays différents ! J’avoue que les médias africains occupent une place assez minoritaire.

Tout d’abord, l’obtention de l’accréditation est un examen rigoureux que plusieurs médias ne parviennent pas souvent à valider. Par la suite, il faut voir le degré d’implication du cinéma africain lors de ce festival. C’est aussi cela qui Peut justifier cette absence. Sans oublier les moyens financiers, puisque Cannes est une ville qui coute chère !

Selon vous, pourquoi le cinéma africain est sous représenté à Cannes ?

A mon humble avis, le cinéma africain a juste un retard qui est en train de se rattraper et croyez-moi d’ici quelques années, l’Afrique brillera de mille feux au Festival de Cannes. Cette année déjà, six films africains apparaissent dans la sélection officielle, c’est une belle avancée qui doit perdurer. Pour cela, les cinéastes africains doivent réellement quitter leur état léthargique ! Il y’a tellement de choses à montrer de l’Afrique à travers le cinéma. Mais il est important de s’entourer des professionnels pour respecter les canons internationaux. L’industrie du cinéma africain doit vraiment se professionnaliser pour mieux s’imposer à Cannes. Car, à Cannes, le niveau est élevé, la technologie est exploitée au plus haut niveau. Donc la concurrence est vraiment rude. Qu’à cela ne tienne, l’avenir semble se présenter sous de meilleurs auspices. Il y a matière à espérer

Au-delà du fait d’être journaliste, vous êtes une ancienne Miss et surtout une entrepreure, Cannes peut être une opportunité pour vous ?

Ah oui ! Cannes est un vrai boulevard d’opportunités pour moi car la probabilité de décrocher une belle offre est énorme.

Au-delà d’être une ancienne miss, journaliste, je suis également une actrice. Mon baptême de feu était en 2018, lorsque j’ai joué le premier rôle dans le court métrage « Devoted » de Benjamin Eyaga. C’est réellement à ce moment-là, que j’ai ressenti le déclic et la connexion avec le monde du 7e art.

Certes, depuis je n’ai pu exceller dans ce domaine à cause de mes nombreuses occupations professionnelles. Mais, j’espère qu’à travers mes différentes rencontres au Festival de Cannes, je pourrai tomber sur une belle proposition. Qui sait ?

Plus tard, J’aimerai bien jouer dans un film à culturebene.com

 

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